par Yanick Toutain 16 novembre 2008 21:11
Abstract : Plus-value, travail simple, travail complexe, skilled labour, unskilled labour, productivité, capital, capital humain, transferts de plus-value, exploitation, appropriation privée de la productivité, philosophie, dialectique en sciences humaines, transformation quantité qualité, analyse sociologique, principe du jaune d'œuf.
Marx est un géant. Mais comme tout véritable génie, sa pensée philosophique permet de contredire le reste de ses analyses.
Le niveau plus élevé des concepts philosophiques leur donne une durée de vie plus grande.
En l'occurrence, les principes philosophiques, dont Friedrich Engels fit l'exposé complet permettent de contredire l'aspect figé des propos qu'il tient concernant le travail complexe, son développement et les conséquences sociologiques et politiques de ce développement.
C'est dans la note 19 du chapitre VII de la troisième section du livre I du capital que Marx laissa la petite graine qui allait détruire la totalité de l'édifice qu'il construisait.
Cette note bâclée montre à quel point la construction scientifique ne peut pas se permettre de laisser dans l'ombre le moindre fragment du jaune de l'œuf qui grossit : ce que Marx néglige en l'évacuant, de la plus parfaite mauvaise foi, c'est ce qui va permettre la dégradation de la deuxième internationale, le ralliement cocardier des partis socialistes à leurs bourgeoisies respectives en 14 18, le sabotage de la révolution de Février 17, de mars jusqu'à octobre, les grèves formoise de 1918, l'échec des processus révolutionnaires en Allemagne, de 1918 à 1923, le sabotage des spetz jusqu'en 1921, puis leur montée en puissance à partir de janvier 1922, la victoire de Staline en 1927, le sabotage de la montée révolutionnaire de 1927 en Chine, l'alliance bourgeoisie-formoisie aux USA sous l'égide de Roosevelt, l'incapacité de Trotsky, en 1938 de comprendre que l'URSS est dirigée par une classe sociale exploiteuse, la volonté de l'URSS de maintenir les États formois de l'Est sous dictature russe en empêchant la construction de la "démocratie prolétarienne", les sabotages des révolutions anticolonialistes des années 50 et 60 par les formoisies compradores, la coexistence pacifique à partir de Kroutchev, le sabotage de la montée révolutionnaire 1963-1979, la destruction de l'URSS et la contre-révolution capitaliste, la dégénérescence mondiale actuelle dans laquelle le capitalisme détruit la Terre tandis que la formoisie et la nouvelle classe innovoise refuse de prendre en charge leur destin historique.
C'est cette mauvaise foi de Marx qui l'empêche de voir la racine de tous ces phénomènes historiques : le fait que les producteurs du travail complexe vont vouloir s'accaparer ce qu'ils vont prétendre être le fruit de leur travail, le fruit de leur accumulation de capital formation.
On va d'abord examiner le corps du texte qui va introduire la fatale note 19. On est là dans le chapitre VII, consacré à l'étude de la "production de la valeur d'usage et production de la plus-value"
On laissera, ici, de côté l'étude d'une autre erreur de Marx : l'absence d'étude quantitative de la valeur d'usage, l'étude de la valeur d'usage en tant que gain de temps par le consommateur qui utilise le bien ou le service, donc de l'évaluation de la quantité de valeur de l'objet ou du service en intégrant la quantité de temps gagné.
La deuxième partie de ce chapitre porte sur la question de la plus-value. C'est donc en conclusion de ce chapitre que Karl Marx écrit ceci :
"On le voit, la différence entre le travail utile et le travail source de valeur que nous constations au commencement de nos recherches par l'analyse de la marchandise, vient de se manifester comme différence entre les deux faces de la production marchande. Dès qu'elle se présente non plus simplement comme unité du travail utile et du travail créateur de valeur, mais encore comme unité du travail utile et du travail créateur de plus-value, la production marchande devient production capitaliste, - c'est-à-dire production marchande sous la forme capitaliste.Là, Marx concède la globalité de sa faiblesse conceptuelle : c'est dans l'ensemble de son ouvrage - Le Capital -, dans l'ensemble de son étude, qu'il a négligé de prendre en considération ce qui est le fondement de la classe exploiteuse formoise. Ce n'est pas une négligence locale. Ce sont tous les chapitres qui portent le sceau de cette lacune fondamentale.
En examinant la production de la plus-value, nous avons supposé que le travail, approprié par le capital, est du travail simple moyen.
La supposition contraire n'y changerait rien.Cela resterait à prouver. Chose qu'il ne fera jamais. Nulle part.
Admettons par exemple, que, comparé au travail du fileur, celui du bijoutier est du travail à une puissance supérieure, que l'un est du travail simple et l'autre du travail complexe où se manifeste une force plus difficile à former et qui rend dans le même temps plus de valeur.
Ce distinguo se trouvait déjà chez Adam Smith. A cette différence que Smith insistait sur le TEMPS nécessaire à cette formation du travail complexe.
Marx embrouille le problème en invoquant une "difficulté" à former le "travailleur complexe". Il s'agit du temps de travail nécessaire à accumuler le capital formation.
Car c'est bel et bien d'une accumulation de capital qu'il s'agit.
Mais quel que soit le degré de différence entre ces deux travaux, la portion de travail où le bijoutier produit de la plus-value pour son maître ne diffère en rien qualitativement de la portion de travail où il ne fait que remplacer la valeur de son propre salaire. Après comme avant, la plus-value ne provient que de la durée prolongée du travail, qu'il soit celui du fileur ou celui du bijoutier 19..
Il y a, là, une entourloupe : Le cher Karl profite de l'ignorance supposée de ses lecteurs. Si nous considérons - depuis 1993 - qu'il y a bel et bien ACCUMULATION d'un CAPITAL FORMATION, si nous considérons le fait que celui qui a accumulé ce capital va exiger le remboursement du TEMPS DE TRAVAIL à accumuler ce capital savoir. Si nous considérons, qu'il va, ce faisant, exigeant la REPRODUCTION de ce capital, par la formation de sa progéniture formoise.
Si nous considérons que le formois va exiger de récupérer les gains de productivité issus de ses capacités accrues, il y a là un débat fondamental sur ce qu'est RÉELLEMENT la plus-value.
Ce débat sera, comme nous le verrons, ci-dessous, (dans l'étude de la note 19) complètement embrouillé par Marx, par une manœuvre scandaleusement lamentable pour un pareil génie !
D'un autre côté, quand il s'agit de production de valeur, le travail supérieur doit toujours être réduit à la moyenne du travail social, une journée de travail complexe, par exemple, à deux journées de travail simple 20.
Cette description, simple en apparence, néglige deux faits : dans ces "deux journées", où se situent les temps de formation ? la "reproduction du capital formation" ? et donc où se trouve le temps de production de la plus-value?
Il est tout de même dommage que dans un chapitre consacré à la question de la plus-value, cet aspect là soit totalement bâclé.
De cela, la classe formoise profitera largement. Ce qui n'était qu'une lacune chez Marx permit à ces exploiteurs de prétendre se draper dans sa pensée, dans ses analyses.
Si des économistes comme il faut se sont récriés contre cette "assertion arbitraire", n'est-ce pas le cas de dire, selon le proverbe allemand, que les arbres les empêchent de voir la forêt! Ce qu'ils accusent d'être un artifice d'analyse est tout bonnement un procédé qui se pratique tous les jours dans tous les coins du monde.
Il est dommage que nous n'ayons pas plus de détail sur ces contradicteurs et sur le contenu et les motifs réels de leurs objections.
Partout les valeurs des marchandises les diverses sont indistinctement exprimées en monnaie, c'est-à-dire dans une certaine masse d'or ou d'argent. Par cela même, les différents genres de travail, représentés par ces valeurs, ont été réduits, dans des proportions différentes, à des sommes déterminées d'une seule et même espèce de travail ordinaire, le travail qui produit l'or ou l'argent.
C'est donc à la page 388 de l'édition Champs Flammarion du Capital que nous allons pouvoir étudier les arguments détaillés que Marx va prétende apporter à ce débat.
page 388
19. La distinction entre le travail complexe et le travail simple (skilled and unskilled labour) repose souvent sur de pures illusions, ou du moins sur des différences qui ne possèdent depuis longtemps aucune réalité et ne vivent que par une convention traditionnelle.
Il vient, dans le corps du texte, de nous dire exactement le contraire : il vient d'écrire, ci-dessus
"quand il s'agit de production de valeur, le travail supérieur doit toujours être réduit à la moyenne du travail social, une journée de travail complexe, par exemple, à deux journées de travail simple 20"Il est tellement embrouillé dans sa pensée qu'il s'embrouille lui-même.
C'est aussi souvent une manière de parler qui prétend colorer le fait brutal que certains groupes de la classe ouvrière, par exemple les laboureurs, sont plus mal placés que d'autres pour arracher la valeur de leur force de travail.
D'entrée, il est ici en contradiction avec sa propre pensée : travail simple et travail complexe portent sur la valeur des objets produits et non sur ce que l'ouvrier peut en recevoir. Le distinguo simple complexe porte sur le niveau de productivité et non sur la répartition de plus value.
Le fait que les laboureurs soient bien placés ou mal placés pour arracher la valeur de leur force de travail est totalement hors sujet ici !
Des circonstances accidentelles jouent même ici un si grand rôle que l'on peut voir des travaux du même genre changer tour à tour de place.Effectivement ! S'il était sérieux, Marx étudierait les circonstances ou c'est le cas : irruption d'un nouveau savoir rendant le précédent savoir désuet, arrivée d'une nouvelle machine remplaçant (avec des travailleurs sans qualifications les fonctions économiques de travailleurs anciennement qualifiés, ou encore arrivée de nouvelles machine réclamant une formation différente de celle que possédait les anciens formois.
De tout cela, le Capital ne parle pas.
Là où, par exemple, la constitution physique des travailleurs est affaiblie ou relativement épuisée par le régime industriel, des travaux réellement brutaux, demandant beaucoup de force musculaire, montent sur l'échelle, tandis que des travaux bien plus délicats descendent au rang de travail simple.
Une nouvelle fois, absence de sérieux ! Marx, arrivant bien après Adam Smith, est tout de même en situation de distinguer ce qui relève de la force physique et de l'accumulation de savoir : il avait à étudier les Lettrés de Chine, les scribes d'Égypte. Il pouvait étudier les formois chouchoutés par le régime de Napoléon premier, il pouvait étudier la montée des systèmes de formation.
On ne parle ici de salles de gymnastique ou de la musculation des dockers que de façon anecdotique, pour amuser la galerie et noyer le poisson ! Ce n'est absolument pas sérieux !!!
Le travail d'un maçon (bricklayer) occupe en Angleterre un rang bien plus élevé que celui d'un damassier. D'un autre côté, le travail d'un coupeur de futaine (fustian cutter) figure comme travail simple, bien qu'il exige beaucoup d'efforts corporels et de plus qu'il soit très malsain.Là encore mauvaise foi ! Le fait qu'un travail soit ou non mauvais pour la santé est un nouveau nuage de fumée.
Certes, une étude attentive du capital humain pourrait intégrer la dégradation physique de celui-ci comme un facteur économique à étudier : mais cela n'a d'importance que pour les humains ayant PASSE DES MILLIERS D'HEURES A ÉTUDIER !
L'acceptation des systèmes d'assurance maladie par les bourgeoisies n'eut lieu que pour rentabiliser le coût des systèmes scolaires.
Les efforts corporels des coupeurs de futaines et le caractère malsain de leur travail est une négation hypocrite de l'importance de l'étude à faire !
Mais de cela, Marx est conscient. Il est assez intelligent pour savoir qu'il est de la plus parfaite mauvaise foi.
Il sait qu'il n'a pas ENVIE de réécrire les chapitres précédents. Il sait qu'il n'a pas envie d'intégrer dans son étude du capital l'existence du capital humain.
Il sait qu'il a une faiblesse conceptuelle.
Il est assez lucide pour se rendre compte que la localisation précise de la plus-value est impossible tant qu'on n'a pas intégré la question des heures de formation.
Il le sait.
Mais il va s'en sortir avec une nouvelle entourloupe : il va nous raconter que le jaune de l'œuf est tout petit.
Et qu'il ne va pas grossir.
Il va essayer de nous embrouiller en nous expliquant que la formoisie est numériquement trop faible pour devenir un facteur à étudier.
Le reste de l'Histoire lui donnera tort.
On peut même considérer que c'est ici, exactement ici, que Marx est "responsable du stalinisme".
Il est responsable du stalinisme, non pas parce que son œuvre contiendrait la dictature comme le pensaient les juges couchés, les historiens larbins, les politiciens corrompus, misérables laquais de l'impérialisme.
Non !
C'est en tant que chercheur que Marx est responsable du stalinisme.
Il en est responsable en tant qu'explorateur : il ne nous a pas averti du lieu du danger.
La responsabilité historique de Marx se situe dans le fait qu'il n'a pas poussé son enquête jusqu'a déceler la croissance inexorable d'une classe de voleurs, d'une classe d'exploiteurs, d'une classe de petits misérables venant s'accaparer ce qu'ils appelaient "les fruits de leur travail", ce qu'ils considéraient être les fruits de leur prétendue productivité supplémentaire.
C'est cela que les adversaires du stalinisme - y compris Yvan Craipeau, y compris Chliapnikov - n'ont pas vu.
C'est cela que Trotsky n'a pas vu.
C'est cela que Trotsky n'a pas eu le courage ou les outils intellectuels et émotionnels suffisant à en produire la critique corrosive.
Le reproche à faire à Marx, c'est, en économie, de ne pas nous avoir donné les outils intellectuels de son propre dépassement.
Heureusement, lui et Engels nous ont fourni les outils philosophiques.
C'est leur usage qui me permit entre 1991 et 1993 de passer de l'analyse de la pédagogie (du sabotage de la) à la critique radicale de la grille de Marx pour produire le concept révolutionnaire (scientifique) de formoisie.
C'est cela qui me contraint à la 30° thèse (éventualités d'autres classes exploiteuses suivantes) et la production en 1996 du concept d'innovoisie.
C'est cela que la formoisie LCR poursuit de sa haine :: son refus des méthodes pédagogiques nouvelles, révolutionnaires, en particuliers informatique, cachait sa volonté haineuse de réserver la détention du capital formation aux recrues cooptées de leur classe historiquement condamnée.
Les instituteurs LCR étaient les plus haineux des militants de la LCR contre le concept de formoisie parce qu'ils étaient les pires représentants de cette classe.
Une classe que Marx ne vit pas grossir.
Une classe que Marx ne vit pas, en 1882, se transformer pour passer de l'état de jaune d'œuf à l'état de poussin cocardier, de poussin anti-dreyfusard, de poussin hurleur avec Noske et Scheidemann, de poussins devenant même nazis.
Dans le Capital il en décrit la faiblesse numérique.
Poursuivons notre étude :
D'ailleurs il ne faut pas s'imaginer que le travail prétendu supérieur "skilled" occupe une large place dans le travail national.
Il va faire une confusion entre valeur productive et composition numérique.
C'est la classe du formariat, le véritable prolétariat.
D'après le calcul de Laing, il y avait en 1843, en Angleterre, y compris le pays de Galles, onze millions d'habitants dont l'existence reposait sur le travail simple.
Déduction faite d'un million d'aristocrates et d'un million correspondant de pauvres, de vagabonds, de criminels, de prostituées, etc., sur les dix-sept millions qui composaient la population au montent où il écrivait, il reste quatre millions pour la classe moyenne, y compris les petits rentiers, les employés, les écrivains, les artistes, les instituteurs, etc.
On voit ici le niveau de la confusion : rien à voir entre les rentiers -capitalistes - et les instituteurs - producteurs de formois
Pour obtenir quatre millions il compte dans la partie travailleuse de la classe moyenne, outre les banquiers, les financiers, etc., les ouvriers de fabrique les mieux payés!
Rien que cela devrait l'inciter à faire la clarté : Je lui passerai un savon si je le pouvais : comment justifier une telle liste !!!
Les maçons mélangés aux banquiers ?
Les maçons eux-mêmes figurent parmi les travailleurs élevés à la seconde puissance; il lui reste alors les onze millions susmentionnés - qui tirent leur substance de travail simple. (Laing : National distress, etc., London, London, 1844.) " La grande classe qui n'a à donner pour sa nourriture que du travail ordinaire, forme la grande masse du peuple." (James Mill, Art. Colony, supplément of the Encyclopédie Brit. 1831.)
Comment peut-il se référer, comme éléments d'argumentation à une tell "liste à la Prévert".
C'est complètement incohérent.
Même Lénine fut gêné aux entournures et vint nous raconter qu'ils bénéficiaient des miettes du pillage impérialiste.
Mais personne ne répond à "Qui touche ces miettes ? et pour quelles raisons ?"
Le pseudo concept "d'aristocratie ouvrière" ne réglera rien.
Et la science matérialiste deviendra un désastre.
Je cite la vaine note n° 20. Elle n'ajoute rien à cette catastrophe scientifique.
20 "Quand on s'en rapporte au travail pour mesurer la valeur, on entend nécessairement un travail d'une certaine espèce... dont la proportion avec les autres espèces est aisément déterminée." (Outlines of Polit. Econ. London, 1832, p. 22, 23.)Le bilan est tragique.
L'incapacité des intellectuels de la LCR et de la 4° Internationale des années 70 à réétudier de façon critique ce bilan transforma cette LCR "enformoisée" en un ramassis de crapules néostaliniennes haineuses.
Il n'est pas remarquable que le pire d'entre eux, élu École Émancipée à vie, bureaucrate opportuniste des couloirs, voulut avoir le beurre et l'argent du beurre : Porte parole des mouvements sociaux bureaucratisés du début du 21° siècle et infâme délateurs de ses propres délires, ce musicien raté, écrivaillon pistonné de festival sponsorisés par l'UMP, ce compagnon de route éternel des magouilles de la LCR et des crapuleries des faux-trotskystes filochisés du PS, voulait à la fois les applaudissements des foules rebelles et les compliments de l'administration de l'Éducation Nationale pour sa vigilance à dénoncer les rebelles, il voulait à la fois le fric municipal pour ses lauriers d'auteur policier et la bonne réputation.
Cette crapule néostalinienne qui eut le courage - pour une fois - d'émettre ses menaces en public, devant des témoins, lors de la dernière manifestation du premier mai, est, avec son âme damnée Anne Dutilloy, le parfait représentant de la dégénérescence absolue d'une classe sociale exploiteuse : avoir été menacé d'être traîné devant les tribunaux bourgeois par une crapule telle que Dominique Delahaye est un crachat reçu qui a le statut d'une médaille.
La crapule aurait été "diffamée". La crapule tutoie et a des exigences : "tu retires ça d'Internet !".
L'imbécile incapable, l'enseignant incompétent et sclérosé, avec 27 années de retard, s'est aperçu de l'invention de l'informatique !!!
L'imbécile voulait obtenir, par ses menaces de plainte devant la justice de la bourgeoisie, l'effacement de textes que personne ne cesse plus de dupliquer (y compris pour des mobiles purement commerciaux) :
Delahaye contre les samizdats !!! Une farce !!!
Les staliniens de l'URSS s'auto-congratulaient en se décernant des médailles, des médailles dont le nombre était proportionnel au nombre de rebelles qu'ils avaient réussi à exécuter, à mettre en goulag, à faire interner en hôpitaux psychiatriques.
Leur digne successeur, Dominique Delahaye n'a pas eu le pouvoir : sa classe, incapable de faire des révolutions n'a pas eu l'occasion de parasiter une révolution réussie pour en devenir le maître. La classe de Dominique Delahaye ne possède pas ses propres hôpitaux psychiatriques formois comme leur modèles russes. Il lui fallut demander à la bourgeoisie de lui prêter ses lieux de répression.
Que cette crapule stalinienne sache bien, préventivement, que ce n'est pas dans un hôpital psychiatrique que la révolution l'internera pour le récompenser des méthodes qu'il tenta - sans succès - d'utiliser. Il aura l'occasion de goûter - légitimité rétroactive ! - les geôles des prisons égalitaristes.
Cet avertissement vaut pour lui et pour tous ceux qui, depuis 30 ans, sabotent activement les efforts de rebelles, sabotent tous les mouvements sociaux.
L'histoire montrera si le fric que Dominique Delahaye et Anne Dutilloy touchent publiquement pour leur festival bidon - dont la fonction unique consiste à augmenter leur surface médiatique et leur crédibilité sociale - est le seul fric qu'ils touchent de l'UMP et de la droite réactionnaire.
L'histoire, et l'ouverture révolutionnaire des archives, montrera si leur acharnement ne serait pas motivé par l'encaissement d'autres cadeaux de la bourgeoisie, en sus de ceux que leur verse annuellement l'exploiteur UMP, maire délocaliseur, bourreau des marocains, Rufenacht, sous le regard complice de la formoisie politicienne "de gauche".
Le temps où les hurlements formois empêcheront les révolutionnaires égalitaristes de s'exprimer dans les assemblées générales est en voie d'achèvement.
La période où la formoisie pouvait agir dans l'ombre est terminée.
Cette classe exploiteuse, qui fut le point aveugle de Marx, sera dénoncée dans toutes ses crapuleries.
Ses leaders, ses politiciens seront démasqués en tant que tels.
Ses dirigeants, ses protecteurs seront démasqués, qu'ils soient - comme Dominique Delahaye - vendus à la droite, ou qu'ils agissent gratuitement.
Toutes les crapules néostaliniennes dont Marx n'avait pas prévu l'apparition auront leurs noms et leurs crapuleries mis en lumière par Internet.
Il n'existe pas de science sans action.
La science agissante, c'est la mise en œuvre de l'égalitarisme.
Les ennemis de l'égalitarisme sont les ennemis du genre humain. Ils sont les ennemis de la révolution.
Les ennemis de l'égalitarisme finiront, tôt ou tard, en gangsters fascisants.
Ce fut le cas de Kerensky, qui complotait, à l'été 1917 avec le général tsariste Kornilov.
Il n'y a plus rien à espérer de crapules telles que ce Dominique Delahaye. Simplement de prévenir ses complices qu'ils seront tous mis en lumière, et qu'il est l'heure pour eux - sinon de changer de camp - mais de prendre leurs distances avec les pires saloperies commises par ces deux minables depuis 1987.
La révolution roulera sur ces gens comme des fétus de paille.
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