samedi 5 septembre 2020

La "chose en soi" expliquée par Lénine dans son livre Matérialisme et empiriocriticisme

une présentation et un commentaire de Yanick Toutain
Présentation du chapitre : "La théorie de la connaissance de l’empiriocriticisme et du matérialisme dialectique" écrit par Lénine en 1908. Pour comprendre ce chapitre passionnant, le lecteur néophyte doit quitter immédiatement sa modestie et oublier toutes ces absurdes humiliations que des enseignants arrogants lui infligèrent tout au long de sa scolarité. Le but premier de l'école bourgeoise est de casser la solidarité, d'inculquer la concurrence, de stimuler l'individualisme. L'élève ne doit pas aider son voisin. C'est interdit ! L'enseignement que j'ai pratiqué en primaire était le contraire de cette stupide et contre-productive attitude : la solidarité généralisée dans la classe (sur deux années cm 1 et cm 2) permit à F. G. de bénéficier de l'aide du meilleur élève de la classe (toutes catégories) (F. Ga.), élève brillantissime et extraordinairement bon camarade et, grâce à ce fonctionnement, de reprendre confiance en lui malgré les deux années de redoublement que des institutrices imbéciles lui avaient infligées. F. G. eu l'occasion, en CM2 de manipuler des logarithmes. Ce que F. G. fit pour les logarithmes (qui étaient les couleurs des kangourous ou des lapins, les exposants), vous pouvez, lecteurs rebelles, lecteurs fidèles de monsyte, le faire pour les concepts de gnoséologie, cette branche de la philosophie, qui est exposée dans le texte lumineux de VI Lénine. Il suffit pour cela de réfléchir attentivement aux deux exemples qui suivent et qui serviront de fils conducteurs aux explications et commentaires, dans le texte. La bataille de Waterloo a eu lieu le 18 juin 1815. La nouvelle de cette défaite, si elle est transportée par le passager d'une diligence, aura mis 61 heures de diligence soit trois jours. Il y a donc 1° Un évènement : la défaite de Napoléon à Waterloo. 2° Un message et un messager : l'annonce de la défaite portée par le passager dans la diligence. Et 3° Le récepteur final : le peuple parisien. Il est évident pour quiconque a encore les pieds sur terre - donc pour la plupart des Terriens à l'exception des clowns faisant profession de ce qu'ils appellent philosophie - que le message sera transmis après un DÉLAI. Ce délai est l'écart de temps entre l'instant de l'évènement et l'instant où les Parisien apprennent la nouvelle. Le délai entre l'instant de l'ÉMISSION et l'instant de la RÉCEPTION. Le délai est, là, de 3 jours. Les Parisiens ont donc appris la nouvelle le 21 juin 1815, trois jours après la bataille. La question est simple : "Le 20 juin 1815, à Paris, est-ce qu'il était VRAI que la bataille de Waterloo avait (déjà) été perdue ?" Le matérialiste répond "ÉVIDEMMENT OUI" L'imbécile idéaliste (ou empiriste) répond : "L'ignorance des Parisiens à cette date fait que l'événement est inexistant". Pour le matérialiste, on se contrefiche de savoir combien de Terriens connaissent la nouvelle à la date du 20 juin. Quand bien même 99.9 % des Terriens ignoraient la défaite de Napoléon, cela n'empêchait, en aucune façon, que la défaite avait bel et bien eu lieu le soir du 18 juin. Le message pouvait se balader entre Bruxelles et Paris et avoir presque 300 kilomètres à parcourir, le fait qu'il soit en route PROUVE l'existence de l'événement. SI une étoile explose, la lumière de l'explosion est le message. Le fait qu'elle soit en route PROUVE l'existence de l'évènement explosion. Dans ce deuxième cas, le message est une IMAGE. (Le message et le messager sont identiques.) Le message, ce sont des grains de lumière qui partent de l'étoile qui explose. Ces grains de lumière partent dans tous les sens (on appelle ces grains - qui sont de toutes les couleurs - des photons. Il y a des photons rouges (légers) et des photons violets (deux fois plus lourd, avec deux fois plus d'énergie). Il y a des photons ultraviolets encore plus lourds et dangereux pour la santé. Ce sont des grains qui arrivent dans vos yeux et qui vous INFORME sur l'explosion. L'image avance dans le vide comme un troupeau de photons. Ces photons avancent à la vitesse de 1 milliard de kilomètres à l'heure. (1 079 252 848, 8 kilomètres à l'heure) Si une fusée se trouve à un milliard de kilomètres (comme la sonde Pioneer) et, tout à coup explose. Les grains de lumière vont partir dans tous les sens. Il faudra une heure pour que l'image de l'explosion arrive jusque sur Terre, jusqu'à nos yeux. Pendant ce délai de UNE HEURE, l'imbécile idéaliste et l'imbécile empiriste vont prétendre que notre ignorance est la preuve du fait que l'explosion ...n'a pas eu lieu. Pour ces idiots, les seuls évènements "réels" de l'univers, ce sont les évènements dont ils pris connaissance par leurs sens. Le mot "réel" est entre guillemets parce que l'imbécile idéaliste parfait, celui qui tient à rester parfaitement logique avec lui-même (avec ses propres idioties), il va aller jusqu'à prétendre que l'univers n'existe pas et qu'il est seul au monde avec des impressions qui lui arrivent dans les oreilles, des impressions qui lui arrivent dans les yeux etc.... mais que ces impressions ne prouvent rien sur l'existence de l'univers. On appelle cette variété de crétins logiques des solipsistes : ils croient être seuls au monde, des solos ! Quant à l'empiriste borné du genre de Einstein ou de Mach, lui, il dira que l'univers... ce sont ses impressions. Et que ses impressions - le bruit du sabot du cheval du messager venu de Waterloo et le son de sa voix, la lumière de l'explosion de Pioneer - doivent être classées entre elles, qu'elles doivent être organisées de la façon la plus jolie, la plus harmonieuse possible ... et que ce sera cela la science !!! Celui qui a écrit la phrase suivante sur son site n'a certainement pas remarqué qu'il était en désaccord avec Einstein. "Le 31 mars 1997, alors que formellement la mission prenait fin, Pioneer 10 était à une distance de 10 milliards de km de la Terre. A cette distance, un signal radio (voyageant à la vitesse de la lumière) mettait 9 heures et 43 minutes pour nous arriver. " En effet, sa phrase contient deux événements SIMULTANÉS. Relisez attentivement : Il écrit que le 31 mars 1997 la mission prend fin. Cet évènement "fin de la mission" est un évènement terrestre, qui a lieu sur Terre, à un instant bien précis. Et il ajoute : "Pioneer 10 était à une distance de 10 milliards de km de la Terre." Ce qui implique que, à l'instant précis où la mission s'achève, à l'instant précis où l'ingénieur ferme son ordinateur, range son bureau et éteint la lumière... à cet instant précis, et de façon simultanée, la sonde Pioneer, la fusée d'exploration, se trouve pile à 10 milliards de kilomètres de la Terre. Vous pensez lire du chipotage, du coupage de cheveux en quatre ? Que nenni ! Ce sont eux, les relativistes, qui vont vous les couper ! Car La relativité interdit formellement de dire que "deux évènements ont lieu au même moment", il est strictement interdit (ils vont vous prendre pour un idiot si vous le faites) que, à l'instant précis où vous bougez votre souris pour lire la phrase suivant, il existe un grain de lumière jaune qui est en train de quitter le Soleil. Il est interdit de prétendre que ce photon jaune qui a quitté le Soleil au moment précis où vous bougiez la molette de votre souris arrivera dans vos yeux dans 500 secondes. Il est interdit de dire (regardez par la fenêtre - moi, je ne peux pas le faire il est 09/10/08 05:54) ...que la lumière du Soleil que vous voyez par votre fenêtre est partie de celui-ci il y a 500 secondes (8 minutes) au moment précis où vous étiez en train de vous gratter le bout du nez (8 minutes, donc avant que vous actionniez la molette) Je résume 12 h 00 Instant 1 : sur Terre votre bout du nez vous démangeant, vous le grattez. AU même instant, le photon jaune Gustave quitte le Soleil 12 h 08 Instant 2 : vous actionnez la molette de l'ordinateur tandis que le photon Hanna quitte le Soleil. Au même instant, le photon Gustave arrive dans votre œil (vous venez de regarder par la fenêtre) 12 h 16 Instant 3 : le photon Gustave, après un voyage de 500 secondes, a parcouru 150 millions de kilomètres et arrive dans votre œil. Il a quitté le Soleil au moment précis où vous bougiez la molette de la souris de votre ordinateur. Tout ce qui précèdes est hérétique !!! La relativité interdit formellement d'écrire cela. Pour le crétin relativiste, le départ de Gustave et de Hanna n'existe pas : il ne peut y avoir SIMULTANÉITÉ D'ÉVÉNEMENTS DISTANTS. En fait, sans le savoir, le brûlot anti-crétins de Lénine s'adressait en premier lieu à des imbéciles du genre de Einstein et de ses partisans. C'est la raison pour laquelle Staline massacra les partisans de la philosophie de Lénine avant de laisser les relativistes reprendre pied en URSS. Le crétin crypto-idéaliste, l'idéaliste caché Einstein considère le monde au travers de son nombril. Il croit que la seule simultanéité possible c'est la perception simultané de deux évènements. Dans son chapitre 8 il écrit : "S'il aperçoit les éclairs en même temps, ils sont simultanés." Traduit en français, on arrive à l'idiotie suivante : un Américain venu de New York annoncer la fin du carnaval (qui s'est produite le 1 mai 1815). Il croise le passager de la diligence annonceur de la défaite de Waterloo. Le crétin Einstein va vous prétendre que la fin du carnaval new-yorkais et la défaite de Napoléon sont simultanés. Il va vous raconter que l'événement du 1° mai et celui du 18 juin sont simultanés parce que les deux messagers se rencontrent à Paris - en un même endroit - le 21 juin !!! Ces imbéciles, de même que tous les crétins qui osent se parer du nom de physiciens, ont complètement lâché l'héritage de Newton en physique et l'héritage de Lénine en philosophie, en gnoséologie. Ces imbéciles ne comprennent pas la différence entre l'évènement et le message, entre l'émission et le délai. Il ne comprennent pas que le récepteur reçoit un message, un signal, d'un évènement passé. La relativité ce n'est pas autre chose que l'accumulation de toutes ces idioties. Et pour faire ternir debout leur baraque foraine de pauvres crétins demeurés, ils en sont venues à faire ralentir le temps , à raccourcir les longueurs !!!! Leur négation de l'espace absolu de Newton ( de l'espace "en soi" de Newton) les a amenés à refuser ses vitesses absolues. Il n'existerait, selon ces imbéciles diplômés que des vitesses relatives : mais ils se gardent bien d'expliquer à leurs étudiants leur désaccord fondamental avec les fondations de la théorie de Newton. C'est en cela qu'ils ne sont que des charlatans minables et hypocrites. Leur mensonge révèle leur imposture et leur connaissance de celle-ci : ils savent qu'ils mentent de façon lamentable. L'université de Strasbourg, repaire de charlatans relativistes a eu le culot récemment de prétendre mettre en ligne les Principia - œuvre majeure de Newton, le principal livre de science de toute l'histoire de l'humanité - quand il ne s'est agit que de refaire le même coup, la même imposture que celle commise par la Bibliothèque Nationale : déposer sur le Web une simple copie photo des pages du livre, copie quasiment inutilisable. C'est l'auteur de ces lignes qui dû dactylographier lui-même les lignes les plus fondamentales de Newton. LA quête de Newton, la recherche de notre vitesse absolue, la science du 21° siècle la réalisera. L'auteur de ces lignes accumule les protocoles expérimentaux qui prouveront notre vitesse absolue - notre vitesse "en soi", les protocoles qui permettront de connaître dans quelle direction avance le Soleil dans le vide et à quelle vitesse. Près de 10 protocoles sont en stock. (Les derniers publiés - lisibles en ligne - concernaient l'erreur de Michelson et de son interféromètre et une expérience stupides de deux autrichiens Aspelmeyer et Zeilinger. Il est à espérer que des matérialistes chinois réussissent à convaincre les responsables de la fusée chinoise sur la Lune de simplement prendre des photos de la Terre depuis la Lune - au moment où des photos "symétriques" seront faites de la Lune depuis la Terre. Cette expérience suffirait à prouver la véracité de la thèse de Newton sur les vitesse "en soi" sur les vitesses absolues. Ce sera, bientôt la preuve de la véracité de la thèse de Lénine que vous allez lire ci-dessous. Il prend appui sur son maître (le nôtre aussi) Friedrich Engels qui faisait justement remarquer que dans le charbon, depuis des millions d'année, il existait une substance inconnue au 18° siècle, l'alizarine. Cette ignorance de la présence de l'alizarine dans le charbon ne prouvait, en aucune façon qu'elle ne s'y trouvait pas pendant les siècles précédents. Il n'y avait pas besoin de la percevoir pour qu'elle existe. Engels menait un combat contre la bêtise des clowns titrés professeurs. Lénine, en 1908 poursuivit ce combat, en polémiquant contre le bolchevik Bogdanov Malinowski, profitant du soutien de Plekhanov avant que celui-ci ne pourrisse sur pied en ralliant la boucherie impérialiste et la contre-révolution. Ce combat contre les imbéciles, il est malheureusement encore nécessaire de le poursuivre au 121° siècle. Il faut le poursuivre contre les crétins tel que cet abruti de prix Nobel 2008 de physique - Yochiro Nambu - qui croit aux élastiques à une dimension et à qui il faudrait bien se décider à offrir les œuvres de Democritos, Epicuros et Titus Lucretius. S'ils devaient se retourner dans leurs tombes, Nobel comme Lénine comme Newton auraient de quoi provoquer de gigantesques secousses sismiques. La révolution chassera les usurpateurs, rétablira Nobel dans ses droits, déchirera avec allégresse tous les diplômes des charlatans. Einstein pourra peut-être garder le sien : à cette époque, les abrutis n'avaient pas encore réussi à s'incruster en parasite dans le jury Nobel, ce qui retira au crétin le prix pour ses foutaises relativistes : l'effet photoélectrique était tout de même plus sérieux. Tous ces imbéciles qui récusent le monde "en soi", l'univers "en soi", et donc les vitesses "en soi" en sont restés au 17° siècle. Ils ne sont que des abrutis qui n'ont strictement rien compris à Newton. Ce ne sont que des disciples cachés de l'évêque Berkeley. Ce crétin avait compris que les thèses de Newton ouvraient les portes à la critique de la bigoterie, la critique des miracles, la critique de la superstition. Il se donna comme mission de combattre Newton. Einstein, le stalinien Langevin et toute cette clique de profiteurs inutiles prirent la suite au 20° siècle. On leur doit cent ans de stagnation intellectuelle et scientifique. Les progrès technologiques dus à un développement massif des niveaux de formation réussirent à masquer ce fait que depuis 1927 aucune découverte importante ne fut faite. Ce furent les coalitions réactionnaires des classes formoises et bourgeoises, des lobbies sionistes, vaticanesques, islamo-bigots et réincarno-bouddhistes qui permirent la stagnation intellectuelle. Touts ces pourvoirs exploiteurs et réactionnaires récusaient la thèse fondamentale du maternalisme, la thèse de base de Lénine : "La seule conclusion que tirent inévitablement tous les hommes dans la vie pratique, et que le matérialisme met sciemment à la base de sa gnoséologie, c'est qu'il existe en dehors de nous et indépendamment de nous des objets, des choses, des corps, que nos sensations sont des images du monde extérieur." Cette thèse sera le socle sur lequel nous construiront l'avenir. La crise des subprimes (l'étincelle) la crise du capitalisme tout entier et de ses mécanismes dégénérés d'exploitation et de régression sociale seront bientôt balayes. Les criminels écologiques qui se pavanaient avant-hier, à Renault Sandouville, derrière les matraques violentes des robots au service des actionnaires seront bientôt arrêtes et jugés. Les assassins de l'Afrique - les Bolloré, les Sarkozy et toute cette engeance - seront bientôt extradés vers le Cameroun, vers la Côte d'Ivoire, vers le Tchad, vers tous ces pays d'Afrique, et les autres, pour répondre de leurs crimes - en particulier des 3 millions de bébés africains victimes d'assassinats sanitaires. Ce texte philosophique fait partie du plan stratégique général. Même si la gnoséologie n'est qu'une partie de la véritable philosophie, elle en est le socle. La gnoséologie est le socle sur lequel bâtir la véritable science philosophique qui n'est rien d'autre que la structure logique générale de toutes les lois scientifiques valables dans les trois domaines - physique, biologie et sciences humaines. Ces thèses sont des armes, des outils pour la révolution. Elles sont des briques pour la société de l'avenir qu'il faut construire. Le lecteur pressé peut sauter le début du chapitre pour aller directement aux ++++ =============================
La théorie de la connaissance de l’empiriocriticisme et du matérialisme dialectique. II [édition provenant du site marxists.org Format MS Word/RTF ] La " chose en soi ", ou V. Tchernov réfute F. Engels ( depuis marxists.org on peut télécharger tout le livre : Format Acrobat/PDF Téléchargement fichier zip (compressé) Nos disciples de Mach ont tant écrit sur la " chose en soi " que la réunion de tout cela formerait des monceaux de papier imprimé. La " chose en soi " est la vraie bête noire de Bogdanov et de Valentinov, de Bazarov et de Tchernov, de Bormann et de Iouchkévitch. Pas d'épithète " bien sentie " qu'ils ne lui décernent, pas de raillerie dont ils ne l'accablent. Mais contre qui guerroient-ils à propos de cette malencontreuse "chose en soi " ? C'est ici que commence la division, selon les partis politiques, des philosophes machistes russes. Les disciples de Mach se réclamant du marxisme combattent tous la " chose en soi " Plekhanovienne, accusant, Plekhanov d'errer, de tomber dans le kantisme et de s'écarter d'Engels. (Nous envisagerons le premier de ces griefs au chapitre IV ; nous ne traiterons ici que du second.) M. V. Tchernov, disciple de Mach, populiste, ennemi juré du marxisme, part en guerre pour la " chose en soi ", contre Engels. On rougit de l'avouer, mais on aurait tort de le celer [de le cacher NdYT]: cette fois la franche hostilité de M. Victor Tchernov envers le marxisme a fait de lui un adversaire littéraire plus à cheval sur les principes que nos camarades du Parti, que nos contradicteurs en philosophies. Car c'est uniquement par mauvaise foi (ou peut-être aussi par ignorance du matérialisme ?) que les disciples de Mach se réclamant du marxisme ont diplomatiquement laissé Engels à l'écart, complètement ignoré Feuerbach pour ne piétiner qu'autour de Plekhanov. Ils ne font en effet que piétiner sur place, chercher à un disciple d'Engels une querelle morne et mesquine, des chicanes, tout en se dérobant avec pusillanimité à l'analyse directe des vues du maître. Le but de ces notes rapides étant de montrer, le caractère réactionnaire du machisme et la justesse du matérialisme de Marx et d'Engels, nous ne nous occuperons pas du bruit fait autour de Plekhanov par les disciples de Mach se réclamant du marxisme, pour passer directement à Engels réfuté par l'empiriocriticiste M. V. Tchernov. L'article intitulé " Marxisme et philosophie transcendantale ", dans les Etudes de philosophie et de sociologie de V. Tchernov (Moscou, 1907 ; recueil d'articles écrits, à peu d'exceptions près, avant 1900), commence d'emblée par une tentative d'opposer Marx à Engels, ce dernier étant accusé de professer un "matérialisme naïvement dogmatique " et le " dogmatisme matérialiste le plus grossier " (pp. 29 et 32). De l'avis de M. V. Tchernov, les arguments opposés par Engels à la chose en soi de Kant et à la philosophie de Hume en sont des preuves " suffisantes ". Commençons donc par ces arguments. +++++ Engels déclare dans son Ludwig Feuerbach que le matérialisme et l'idéalisme sont les courants philosophiques fondamentaux. Le matérialisme tient la nature pour le facteur premier et l'esprit pour le facteur second ; il met l'être au premier plan et la pensée au second. L'idéalisme fait le contraire. Engels met l'accent sur cette distinction radicale entre les " deux grands camps " qui séparent les philosophes des " différentes écoles " de l'idéalisme et du matérialisme, et accuse nettement de " confusionnisme " ceux qui emploient ces deux derniers termes dans un autre sens. " La question suprême de toute philosophie ", " la grande question fondamentale de toute la philosophie, et spécialement de la philosophie moderne ", dit Engels, est " celle du rapport de la pensée à l'être, de l'esprit à la nature ". Selon la réponse qu'ils faisaient à cette question fondamentale, les philosophes se divisaient en " deux grands camps ". Engels indique que cette question philosophique fondamentale " a encore un autre aspect " : " quelle relation y a-t-il entre nos idées sur le monde environnant et ce monde lui-même ? Notre pensée est-elle en état de connaître le monde réel ? Pouvons-nous dans nos représentations et conceptions du monde réel reproduire une image fidèle de 'la réalité ? " " L'immense majorité des philosophes y répondent d'une façon affirmative ", dit Engels, qui range dans cette majorité non seulement la totalité des matérialistes, mais encore les idéalistes les plus conséquents, tels que l'idéaliste absolu Hegel, pour qui le monde réel était la réalisation d'une " idée absolue " existant depuis toujours, que l'esprit humain conçoit dans le monde réel et au moyen de ce monde, dont il prend exactement conscience. " Mais il existe encore " (c'est-à-dire parallèlement aux matérialistes et aux idéalistes conséquents) "toute une série d'autres philosophes qui contestent la possibilité de la connaissance du monde ou du moins de sa connaissance complète. Parmi les modernes, il faut mentionner Hume et Kant lesquels ont joué un rôle tout à fait considérable dans le développement de la philosophie "...
On retrouve ici, avec des délais plus brefs la différence mentionnée dans l'introduction entre l'"évènement Bataille de Waterloo" et la perception de l'annonce par les Parisiens, la différence entre l'"événement explosion" et l'arrivée de l'image de l'explosion de la fusée UNE HEURE plus tard.
Ces mots d'Engels cités, M. V. Tchernov se jette dans la bataille. Il fait suivre le nom de " Kant " de la note que voici : " Il était plutôt singulier de ranger, en 1888, parmi les "modernes", des philosophes tels que Kant et surtout Hume. A cette époque il eût été plus naturel d'entendre nommer Cohen, Lange, Riehl, Laas, Liebmann, Göring et d'autres. Engels n'était visiblement pas fort en philosophie " moderne " (p. 33, note 2). M.V. Tchernov est fidèle à lui-même. En économie comme en philosophie, il garde sa ressemblance avec le Vorochilov de Tourguénev, qui pulvérise tour à tour, par simple référence à des noms " savants ", l'ignare Kautsky ou l'ignare Engels ! Le malheur est que toutes les autorités invoquées par M. Tchernov sont les néo-kantiens qualifiés par Engels, à la même page de son Ludwig Feuerbach, de théoriciens réactionnaires mus par le désir de redonner vie au cadavre des doctrines depuis longtemps réfutées de Kant et de Hume. Ce brave M. Tchernov n'a pas compris qu'Engels réfute justement ces professeurs confusionnistes faisant autorité (pour les disciples de Mach) !
Dans ce qui suit, la "chose en soi" ce sont les événements réels qui se produisent en dehors de nos perceptions, qui existent réellement, avec ou sans perception, qu'on le sache ou non . La "chose pour soi", c'est l'image qui arrive dans l'œil ou l'annonce faite par le témoin de la bataille.
Ayant mentionné l'argumentation " décisive " produite par Hegel contre Hume et Kant, et complétée par Feuerbach avec plus d'esprit que de profondeur, Engels continue : " La réfutation la plus frappante de cette lubie philosophique (ou inventions, Schrullen), comme d'ailleurs de toutes les autres, est la pratique, notamment l'expérience et l'industrie. Si nous pouvons prouver la justesse de notre conception d'un phénomène naturel en le créant nous-mêmes, en le produisant à l'aide de ses conditions, et, qui plus est, en le faisant servir à nos fins, c'en est fini de la " chose en soi " insaisissable de Kant (ou inconcevable : unfassbaren - ce mot important a été omis et dans la traduction de Plekhanov et dans celle de M. V. Tchernov). Les substances chimiques produites dans les organismes végétaux et animaux restèrent de telles " choses en soi " jusqu'à ce que la chimie organique se fût mise à les préparer l'une après l'autre ; par là, la " chose en soi " devient une chose pour nous, comme, par exemple, la matière colorante de la garance, l'alizarine, que nous ne faisons plus pousser dans les champs sous forme de racines de garance, mais que nous tirons bien plus simplement et à meilleur marché du goudron de houille " (p. 16 de l'ouvrage cité). Ce raisonnement cité, M. V. Tchernov, décidément hors de lui, pulvérise complètement le pauvre Engels. Ecoutez : "Aucun néo-kantien ne sera, certes, étonné d'apprendre qu'on peut tirer l'alizarine du goudron de houille " à meilleur marché et bien plus simplement ". Mais que l'on puisse aussi obtenir de ce goudron, à tout aussi bon marché, la réfutation de la " chose en soi ", voilà qui paraîtra sans contredit - et pas seulement aux néo-kantiens - une découverte remarquable s'il en fut." " Engels, ayant vraisemblablement appris que la " chose en soi " est, d'après Kant, inconnaissable, a changé ce théorème en sa réciproque et conclu que tout ce qui est inconnu est chose en soi... " (p. 33). Voyons, M. le disciple de Mach, mentez, mais ne dépassez pas la mesure ! Car vous mutilez, sous les yeux du public la citation d'Engels que vous prétendez " démolir " sans même avoir compris ce dont il y est question ! D'abord, il n'est pas vrai qu'Engels " obtienne une réfutation de la " chose en soi ". Engels dit clairement et nettement qu'il réfute la chose en soi insaisissable (ou inconnaissable) de Kant. M. Tchernov obscurcit la conception matérialiste d'Engels sur l'existence des choses indépendamment de notre conscience. En second lieu, si le théorème de Kant porte que la chose en soi est inconnaissable, la " réciproque " du théorème sera : l'inconnaissable est chose en soi. M. Tchernov a substitué à l'inconnaissable l'inconnu, sans se rendre compte que par cette substitution il obscurcissait et faussait une fois de plus la conception matérialiste d'Engels. M. V. Tchernov est tellement dérouté par les réactionnaires de la philosophie officielle, dont il a fait ses guides, qu’il s'est mis à faire du tapage et à crier contre Engels sans avoir absolument rien compris à l'exemple cité. Essayons d'expliquer à ce représentant du machisme de quoi il retourne.
Le machisme ici n'a rien à voir avec le MLF et les brutes mâles. IL s'agit de l'ensemble des partisans du crétin Ernest Mach, le maître à pensée de Einstein. Le livre tout entier est une attaque contre les raisonnements stupides de ce partisan secret et honteux de l'évêque Berkeley. On retrouve chez Einstein, comme chez Mach les pseudo concepts de "complexes de sensations" toutes stupidités qui cherchent à créer la confusion sur les distinctions faites dans l'introduction.(évènement - signal (message) - réception) Le débat qui va suivre va porter sur le fait que Kant refuse qu'on puisse connaître parfaitement l'évènement tandis que Hume en refuse totalement la possibilité. Ces deux imbéciles - Kant et Hume - ne comprennent pas qu'il puisse, à un moment donné, y avoir une connaissance parfaite. Quand une science a fini de compter, il n'y a plus rien à chercher. La science de ce domaine est achevée. Quand le décodage génétique sera fini, la connaissance sera parfaite. Il y aura certes des mutations à étudier mais ce sera une nouvelle science en construction. Idem ! quand nous connaîtrons de combien d'atomos sont fait les photons rouges et bleus, la science de l'atomE sera presque achevée.
Engels dit clairement et nettement qu'il objecte à la fois à Hume et à Kant. Or, il n'est même pas question de " chose en soi inconnaissable " chez Hume. Qu'y a-t-il donc de commun entre ces deux philosophes ? C'est qu'ils séparent en principe les " phénomènes " et les choses représentées par les phénomènes, la sensation et la chose sentie, la chose pour nous et la " chose en soi ". Hume, d'ailleurs, ne veut rien savoir de la " chose en soi " dont il considère l'idée même comme inadmissible en philosophie, comme de la " métaphysique " (c'est ainsi que s'expriment les disciples de Hume et de Kant). Kant admet, par contre, l’existence de la " chose en soi " mais la déclare " inconnaissable ", différente en principe du phénomène, ressortissant à un tout autre domaine, au domaine de " l'au-delà " (Jenseits), inaccessible au savoir, mais révélé par la foi. Quel est le fond de l'objection d'Engels ? Hier nous ne savions pas que le goudron de houille contient de l'alizarine. Nous le savons aujourd'hui. La question est de savoir si l'alizarine existait hier dans le goudron de houille. Mais certainement. Le moindre doute à ce sujet serait un défi jeté aux sciences de la nature contemporaines.

On retrouve ici l'exemple des photons : Gustav et Hanna partent du Soleil. L'évènement a lieu AVANT qu'on le sache. De même, l'alizarine existait, était là bien avant qu'on puisse la voir ! Et s'il en est ainsi, trois importantes conclusions gnoséologiques s'imposent : Des choses existent indépendamment de notre conscience, indépendamment de nos sensations, en dehors de nous, car il est certain que l'alizarine existait hier dans le goudron de houille, et il est tout aussi certain que nous n'en savions rien, que cette alizarine ne nous procurait aucune sensation. "Des choses existent indépendamment de notre conscience, indépendamment de nos sensations, en dehors de nous," Cette phrase est fondamentale. C'est elle qui donne la clé de la connaissance de notre vitesse absolue. Nous n'avons pas besoin de connaître le vide, nous n'avons pas besoin de voir le vide, pour que nous puissions calculer notre vitesse par rapport à ce vide. Il n'y a, il ne peut y avoir aucune différence de principe entre le phénomène et la chose en soi. Il n'y a de différence qu'entre ce qui est connu et ce qui ne l'est pas encore. Quant aux inventions philosophiques sur l'existence d'une limite spéciale entre ces deux catégories, sur une chose en soi située " au-delà " des phénomènes (Kant), sur la possibilité ou la nécessité d'ériger une barrière philosophique entre nous et le problème du monde encore inconnu dans telle ou telle de ses parties, mais existant en dehors de nous (Hume), tout cela n'est que lubie, Schrulle, expédients et inventions. Dans la théorie de la connaissance, comme dans tous les autres domaines de la science, il importe de raisonner dialectiquement, c'est-à-dire de ne pas supposer notre conscience immuable et toute faite, mais d'analyser comment la connaissance naît de l'ignorance, comment la connaissance incomplète, imprécise, devient plus complète et plus précise. Le lecteur est incité ci-dessous, par Lénine, à faire ses propres "listes philosophiques", il est incité SUR SON BLOG, à donner des exemples illustrant cette thèse. Le travail de recherche personnelle - dès le début du processus d'acquisition des connaissances - est un axe fondamental. Tous les Terriens sont des génies. Aux lecteurs d'assumer ! Sitôt admis que le développement de la connaissance humaine a son point de départ dans l'ignorance, vous verrez des millions d'exemples tout aussi simples que la découverte de l'alizarine dans le goudron de houille, des millions d'observations tirées non seulement de l'histoire de la science et de la technique, mais aussi de la vie quotidienne de chacun de nous, nous montrer la transformation des " choses en soi " en " choses pour nous ", l'apparition de " phénomènes " au moment où nos organes des sens reçoivent une impression provenant du dehors, de tel ou tel objet, et la disparition des " phénomènes " au moment où tel ou tel obstacle écarte les possibilités d'action d'un objet manifestement existant sur nos organes des sens. La seule conclusion que tirent inévitablement tous les hommes dans la vie pratique, et que le matérialisme met sciemment à la base de sa gnoséologie, c'est qu'il existe en dehors de nous et indépendamment de nous des objets, des choses, des corps, que nos sensations sont des images du monde extérieur. La théorie opposée de Mach (les corps sont des complexes de sensations) n'est qu'une lamentable absurdité idéaliste. Quant à M. Tchernov, il s'est une fois de plus rendu semblable à Vorochilov par son " analyse " d’Engels : le simple exemple fourni par Engels lui a paru " naïf et singulier " ! Ne sachant distinguer entre l'éclectisme professoral et la théorie matérialiste conséquente de la connaissance, il n'admet de philosophie que dans les subtilités savantissimes. Il serait intéressant que les partisans de Einstein qui viennent prétendre se revendiquer du matérialisme - tels les charlatans de Syllepse, tel l'impoli Jean Bricmont qui ne sait même pas rédiger des accusés de réception aux - longs - courriers télématiques qu'on lui envoie, il serait intéressant que tous ces charlatans pseudo matérialistes viennent nous expliquer quelle est réellement leur position sur ce délire de "complexe de sensations" et sur cette phrase : "La théorie opposée de Mach (les corps sont des complexes de sensations) n'est qu'une lamentable absurdité idéaliste." Acceptent ils de considérer ces "complexes de sensations " comme de lamentables absurdités idéalistes ? Bricmont accepte-il les objets à une dimension ou sont-ce pour lui de lamentables stupidités idéalistes ? Considère-t-il la théorie des cordes (ex élastiques montées en grade) comme de lamentables imbécillité idéalistes ? Accepte-t- il de considérer le Nobel 2008 de physique comme un imbécile faisant étalage de stupides idioties idéalistes ? Et qu'attend-il alors pour se décider à compter les atomos à l'intérieur des photons ??? Point n'est possible ni besoin d'analyser toutes les autres réflexions de M. Tchernov : c'est toujours la même absurdité prétentieuse (telle, par exemple, l'affirmation selon laquelle l'atome est pour les matérialistes une chose en soi !). Notons seulement une réflexion sur Marx qui se rapporte à notre sujet (et qui semble avoir désorienté quelques personnes) : Marx se séparerait d'Engels. Il s'agit de la deuxième thèse de Marx sur Feuerbach et de la traduction par Plekhanov du mot : Diesseitigkeit. (telle, par exemple, l'affirmation selon laquelle l'atome est pour les matérialistes une chose en soi !). Une phrase curieuse !! Quelle est exactement la citation de Tchernov ? Il est évident que l'atomE est une "chose en soi". Une "chose en soi" formée de plusieurs "choses en soi", électrons et noyaux. Lénine a-t-il écrit une bourde ? On en trouvera d'autres quant à l'éther. Il semble faible sur cette question : il est victime du consensus anti-newtonien qui se construisit au 19° siècle. Il fallait aux charlatans un éther pour refuser les photons corpusculaires de Newton. Voici cette deuxième thèse : " La question de savoir si la pensée humaine peut aboutir à une vérité objective, n'est pas une question théorique, mais une question pratique. C'est dans la pratique qu'il faut que l'homme prouve la vérité, c'est-à-dire la réalité, et la puissance, l'en-deçà de sa pensée. La discussion sur la réalité ou l'irréalité de la pensée, isolée de la pratique, est purement scolastique. " Au lieu de " prouver l'en-deçà de sa pensée " (traduction littérale), il y a chez Plekhanov : prouver que la pensée " ne s’arrête pas en deçà des phénomènes ". Et M. V. Tchernov de s'écrier : " la contradiction entre Engels et Marx est ainsi écartée avec une extrême simplicité ", " il en ressort que Marx aurait admis, tout comme Engels, la possibilité de la connaissance des choses en soi et l'au-delà de la pensée " (ouvrage cité, p. 34, note). Ayez donc affaire à ce Vorochilov, dont chaque phrase est un brouillamini sans nom ! C'est faire preuve d'ignorance, M. Victor Tchernov, que de ne pas savoir que tous les matérialistes admettent la possibilité de connaître les choses en soi. C'est faire preuve d'ignorance, M. Victor Tchernov, ou de négligence sans bornes, que de sauter par-dessus la toute première phrase de la thèse sans vous rendre compte que la " vérité objective " (gegenständliche Wahrheit) de la pensée ne signifie pas autre chose que l'existence des objets (=" choses en soi ") reflétés tels qu'ils sont par la pensée. C'est ignorance crasse, M. Victor Tchernov, d'affirmer que, de l'exposé de Plekhanov (Plekhanov a fait un exposé et non une traduction), il " ressort " que Marx défend l'au-delà de la pensée. Car les adeptes de Hume et de Kant sont seuls à arrêter la pensée humaine " en deçà des phénomènes ". Pour tous les matérialistes, y compris ceux du XVIl° siècle, que l'évêque Berkeley exterminait (voir l'introduction de ce livre), les " phénomènes " sont des " choses pour nous " ou des copies des " objets en eux-mêmes ". Ceux qui veulent connaître la pensée de Marx ne sont certes pas tenus de recourir à la libre transposition de Plekhanov, mais ils sont tenus en revanche d'approfondir Marx au lieu de se livrer, à la Vorochilov, à de fantaisistes randonnées. Ces "copies des " objets en eux-mêmes " sont tout simplement l'image des étoiles qui arrive à nos yeux, le tableau de la bataille - que ce soit un tableau dessiné ou un tableau raconté par le témoin. Nos yeux ou nos oreilles réceptionnent ces copies des objets en eux mêmes Fait curieux : si, parmi des gens qui se disent socialistes, il en est qui ne veulent pas ou ne peuvent pas approfondir les " thèses " de Marx, on trouve parfois des philosophes bourgeois rompus aux choses de la philosophie et qui font preuve de plus de bonne foi. Je connais un écrivain qui a étudié la philosophie de Feuerbach et analysé, en relation avec celle-ci, les " thèses " de Marx. Cet écrivain, Albert Lévy, a consacré le troisième chapitre de la deuxième partie de son livre sur Feuerbach à l'étude de l'influence de ce philosophe sur Marx. Sans nous demander si Lévy interprète toujours de façon juste Feuerbach, et comment il critique Marx du point de vue bourgeois habituel, nous citerons seulement son appréciation du contenu philosophique des célèbres " thèses " de Marx. " Marx, dit Lévy à propos de la première thèse, admet d'une part, avec tout le matérialisme antérieur et avec Feuerbach, qu'à nos représentations des choses correspondent des objets réels et distincts hors de nous "… Albert Lévy, on le voit, saisit bien d'emblée la thèse fondamentale du matérialisme, non pas seulement du matérialisme marxiste, mais de tout matérialisme, de " tout le matérialisme antérieur " : admission des objets réels existant hors de nous, auxquels " correspondent " nos représentations. Cet a b c de tout le matérialisme en général n'est ignoré que des disciples russes de Mach. Lévy poursuit : " ... Marx regrette d'autre part que le matérialisme ait laissé à l'idéalisme le soin d'apprécier l'importance des forces actives " (c'est-à-dire de la vie pratique humaine). " Ce sont donc ces forces actives qu'il faut, selon Marx, enlever à l'idéalisme pour les réintégrer dans le système matérialiste ; mais il faudra naturellement rendre à ces forces actives le caractère réel et sensible que l'idéalisme n'a pu leur reconnaître. L'idée de Marx est donc la suivante : de même qu'à nos représentations correspondent des objets réels hors de nous, de même à notre activité phénoménale correspond une activité réelle hors de nous, une activité des choses ; en ce sens, l'humanité ne participe pas seulement à l'absolu par la connaissance théorique, mais encore par l'activité pratique ; et toute l'activité humaine acquiert ainsi une dignité, une noblesse qui lui permet d'aller de pair avec la théorie : l'activité, révolutionnaire a désormais une portée métaphysique "... Ce qui précède peut-être traduit ainsi. Le processus de réception du signal n'est pas passif. Il y a une activité. Elle peut-être celle de construire, comme le fit Newton, un télescope nouveau. On remarquera bien, ici, que réceptionner la lumière des étoiles ne change rien au destin des étoiles. De même, la connaissance qu'une classe sociale exploitée aura de la société dépendra de la pratique politique de cette classe : c'est en agissant sur la réalité sociale que la connaissance s'affinera. Pour autant : cela n'offre pas un brevet aux crétins qui prétendront que le chocs des photons ou des électrons sur les particules - dans le but de les observer au microscope - empêche de connaître la position et la trajectoire - et la vitesse - de ces dites particules. Ces imbéciles ne comprennent même pas qu'on puisse mesurer l'étendue de l'influence qu'on a sur cette réalité qu'on observe. Il cherchent à nous ressortir leur vieille quincaillerie sur la vanité de la connaissance du réel en soi. A. Lévy est professeur. Or, un professeur qui se respecte ne peut s'empêcher de traiter les matérialistes de métaphysiciens. Pour les professeurs idéalistes, disciples de Hume et de Kant, le matérialisme quel qu'il soit est une " métaphysique ", puisque, au-delà du phénomène (la chose pour nous), il voit le réel hors de nous. A. Lévy a donc raison de dire, quant au fond : l'" activité des choses " correspond pour Marx à l' " activité phénoménale " de l'humanité ; autrement dit : la pratique de l'humanité a une valeur non seulement phénoménale (au sens de Hume et de Kant), mais aussi objective et réelle. Le critérium de la pratique, comme nous le montrerons en détail en son lieu et place (§ 6), a une tout autre valeur chez Mach que chez Marx. " L'humanité participe à l'absolu ", cela veut dire : la connaissance humaine reflète la vérité absolue (v. plus bas, au § 5), la pratique de l'humanité, en contrôlant nos représentations, y confirme ce qui correspond à la vérité absolue. A. Lévy continue : " ... Arrivé à ce point, Marx se heurte naturellement aux précautions de la critique ; il a admis l'existence de choses en soi, dont notre théorie est la traduction humaine ; il ne lui est pas possible, d'éluder l'objection ordinaire qu'est-ce qui vous garantit la fidélité de la traduction ? Qu'est-ce qui prouve que la pensée humaine vous donne une vérité objective ? C'est à cette abjection que Marx répond dans la deuxième thèse " (p. 291). Le lecteur s'en rend bien compte : A. Lévy ne doute pas un instant que Marx n'admette l'existence des choses en soi ! ======== FIN DU TEXTE DE LÉNINE

LIRE AUSSI

Relativité réelle et croyance en la relativité : Lettre à Thierry D. (1 a)

NOTES DU BLOG Paris Bruxelles 294 km (p 1454 source QUID 1991)) diligence 23 lieues /j (p 1437) Diligence 100 h pour Paris Lyon en 1815 (100/24=4 j) (Histoire d'une nation D. Cels J. L. Robert farandole) Paris Lyon 481 km Par proportionnalité on a Paris Bruxelles en 61 heures. Soit 2,5 jours Arrondis à trois pour les arrêts Record voiture légère attelée 302.81 km en 1901

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PS 2/2/2009 : A l'occasion du débat avec l'adversaire revendiqué du matérialisme - Jean Staune - j'ai pris le temps de remaquetter les sauts de ligne des citations de Lénine et d'ajouter le lien vers marxists.org plus le lien pour télécharger tout le livre.

lundi 23 mars 2020

Relire Anti-Séve 2014 ! #coronavirus #COVID19 Lucien Sève l'imposteur anti Engels anti dialectique anti matérialisme anti philosophie est mort victime du #complotsanitaire

Par Yanick Toutain
édité par Julie Amadis
23 mars 2020

« ...si en philosophie Marx,
avec une formation initiale de professionnel,
 fut sans contredit un très grand penseur,
Engels n'était ni ne prétendait
 être qu'un bon amateur,
ce qui ne suffisait pas forcément
 pour un projet si périlleux.
 »
 (Lucien Séve)

"que la nature procède par sauts
 n'est pas plus une loi
que l'assertion contraire"
(autre sottise de Lucien Sève. »"




Ces quatre articles ANTI-SEVE 2014 démontrent la haine profonde - et sans argument - de l'imposteur stalinofasciste Lucien Sève contre le matérialisme, contre la dialectique, contre Engels et contre Lénine.
 Les communistes aidés par les médias gaullistes ont transformé un clown théorique sans intelligence en sommet de la pensée philosophique du 20° siècle.
Il est temps de faire tomber les statues de Staline et de ses épigones. Et donc de former une nouvelle générations de centaines de millions de jeunes Innovants maîtrisant dès 7 ans la 1° loi de la dialectique sous forme numérisée et complétant leur connaissance des deux autres lois mises en lumière par Engels après Hegel avant 11 ans.



MERCREDI 23 AVRIL 2014

LUNDI 28 AVRIL 2014

VENDREDI 2 MAI 2014

.L'anti-Sève ou Lucien Sève le pire fossoyeur du matérialisme N° 4




Relire Anti-Séve 2014 ! #coronavirus #COVID19 Lucien Sève l'imposteur anti Engels anti dialectique anti matérialisme anti philosophie est mort victime du #complotsanitaire

Un complot de la bourgeoisie que nous dénonçons depuis le 25 janvier sous les quolibets, les agressions physiques des militants de la campagne du PCF Jean-Paul Lecoq.
Un responsable syndical communiste SNUIPP du Havre membre de la campagne Européenne de Ian Brossat a même tenté le 31 janvier de déchirer ma pancarte #nCoVassasin #Empoisonneur dénonçant le complot d'Edouard Philippe Macron Buzyn Castaner pour faire entrer le coronavirus en France

Lucien Sève est mort victime d'un des innombrables complot de la bourgeoisie...... qu'il n'avait cessé de protéger.... depuis ..... 1941
Lucien Sève est mort du coronavirus que le PCF a contribué à répandre au Havre pendant les manifestations et pendant ces - criminelles sanitaires - élections municipales.

Ceci est la republication intégrale des 4 textes que j'avais écrits en 2014.
La réponse des stalinofascistes n'a pas été théorique mais politique.... ou plutôt délinquante.
Le PCF a rejoint l'opération Hollande-Belkacem-Peillon-Hamon de harcèlement politique contre la professeur des écoles Julie Amadis. Un lobby constitué autour d'un prof de l'école Valmy Léon Launay qui frappe ses élèves depuis 20 ans protégé par le PS, Rufenacht, Edouard Philippe et le gredin diffamateur avocat ex-bâtonnier Olivier qui fut l'avocat de l'agresseur et l'adjoint d'Edouard Philippe. Ce bandit eut droit à un sous-titre de Paris Normandie "Ce sont des fous". Article annonçant le verdict avant le prononcé.... Au Havre PCF et droite Franceàfric sont main dans la main.... mais dans la coulisse.

Le résultat de ce harcèlement politique basé sur des mensonges, des preuves fabriquées, des faux témoignages fut l'exclusion 2 ans de la militante révolutionnaire égaliste humanocrate matérialiste dialectique.... Puis en 2016 sa révocation à vie de la Fonction publique française pour "atteinte à la république française"
Les stalinofascistes n'argumentent pas ils cognent, ils diffament, ils licencient. La main dans la main de la bourgeoisie française Franceàfric.



Ces quatre articles ANTI-SEVE 2014 démontrent la haine profonde - et sans argument - de l'imposteur stalinofasciste Lucien Sève contre le matérialisme, contre la dialectique, contre Engels et contre Lénine.
 Les communistes aidés par les médias gaullistes ont transformé un clown théorique sans intelligence en sommet de la pensée philosophique du 20° siècle.
Il est temps de faire tomber les statues de Staline et de ses épigones. Et donc de former une nouvelle générations de centaines de millions de jeunes Innovants maîtrisant dès 7 ans la 1° loi de la dialectique sous forme numérisée et complétant leur connaissance des deux autres lois mises en lumière par Engels après Hegel avant 11 ans.


ANTI-SEVE N°1

MERCREDI 23 AVRIL 2014


un texte de philosophie (matériologie et gnoséologie)
 en défense du matérialisme et de "Dialectique de la Nature" ,
en défense de Friedrich Engels et de VI Lénine
contre l'imposteur anti-matérialiste Lucien Sève 
par Yanick Toutain


« ...si en philosophie Marx,
avec une formation initiale de professionnel,
 fut sans contredit un très grand penseur,
Engels n'était ni ne prétendait
 être qu'un bon amateur,
ce qui ne suffisait pas forcément
 pour un projet si périlleux.
 »
 (Lucien Séve)
"que la nature procède par sauts
 n'est pas plus une loi
que l'assertion contraire"
(autre sottise de Lucien Sève. »"
 "
 "notions d'aussi abstraite généralité que
 le passage de la quantité à la qualité,
l’interpénétration des contraires ou le
développement par négation de la négation. "
(sottise ultime de lucien Sève)

« Lucien Sève a toujours raison ! » : plus de 50 années de sabotage stalinien de la philosophie, de la gnoséologie, de la matériologie : un ignare au service du capitalisme et qui dissuade toutes les générations successives
Wikipéda: Lucien Sève est élu au Comité central du Parti communiste français en 1961 ; il en restera membre jusqu'en 1994.De 1970 à 1982, il dirige les Éditions sociales.Sa réflexion, toujours dans la même perspective, le porte à s'interroger sur l'existence et les apports du matérialisme dialectique dans l'étude de la nature : Sciences et dialectiques de la nature (1998). Ce travail est prolongé par la publication en 2005 du livre Émergence, complexité et dialectique sous la coordination deJanine Guespin-Michel ; le chapitre central s'adresse particulièrement aux scientifiques et démontre l'utilisation possible des catégories dialectiques dans l'épistémologie des systèmes dynamiques non-linéaires. Six contributions de scientifiques complètent la discussion sur ces catégories.(...) Il démissionne du PCF2 à l’issue des régionales d'avril 2010, dénonçant ce qu'il voit comme un "raidissement dans la pratique démocratique" d’un parti qui "n’a pas réussi à se transformer". Il ajoutera dans une lettre aux militants qu'il n'arrête pas le combat : "Pour où je pars ? Pour un où qui n’existe pas encore, un où à construire d’une façon à inventer, même si je considère par exemple qu’une structure fort modeste telle que Communistes unitaires peut être bien utile pour engager ce qui doit l’être"3. Son analyse, qui suscite parfois de vives réactions à l'échelon local4, suggère des voies à suivre pour transformer le PCF et une stratégie pour la mise en place du communisme tel qu'il le conçoit, qui s'inspirerait de la thèse stratégique de Marx selon laquelle "l'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes".
Lucien Sève évoque pour moi – comme beaucoup d'anciens militants trotskystes – une crapule stalinienne peignant un vernis pseudo-philosophique sur tous les crimes de l'URSS stalinienne et de son agence française.
Une crapule stalinienne comme le furent Maxime Gorki*, Louis Aragon*, Paul Langevin* et autres pseudo-innovants dont la tâche principale revenait à justifier la corruption consumériste que leurs versait la bureaucratie stalino-fasciste d'URSS ou les capitalistes de l'Ouest.
Ils étaient comme le fut Daniel Bensaid, les membres d'une fanfare destinée à couvrir les bruits des 3 millions de bébés mourant chaque année en Afrique, des 4 millions de bébés mourant chaque année en Asie.....
LIRE

DIMANCHE 7 DÉCEMBRE 2008

SIC extrait "La centralité de la lutte des classes et leur issue incertaine exigent en effet une part de contingence et une notion non mécanique de causalité, une causalité ouverte en somme, dont les conditions initiales déterminent un champ de possibles sans déterminer mécaniquement lequel l'emportera"
Une fanfare idéologique destinée à démolir la lucidité des jeunes Innovants. A les dissuader de Redécouvrir la vraie science.
La crapule, après la chute du mur de Berlin et de ses maîtres aurait pu se faire discret. Et quitter toutes prétentions intellectuelles.

LUCIEN SEVE A TOUJOURS RAISON !

Que nenni ! Le voilà qui persiste et signe : Lucien Sève a toujours raison !


Quand il signe un « Sciences et dialectiques de la nature », il s'érige en maître à l'égard de.... Engels à qui il ose - le nain Sève – porter des critiques sévères.
(page 67) « ...si en philosophie Marx, avec une formation initiale de professionnel, fut sans contredit un très grand penseur, Engels n'était ni ne prétendait être qu'un bon amateur, ce qui ne suffisait pas forcément pour un projet si périlleux. »
Lisons in extenso les cours de philosophie adressé par le minuscule Sève au géant Engels. Page 68
« Tout cela fait de Dialectique de la Nature un ouvrage fort indicatif tant de la fécondité possible que des pièges certains d'une tentative de cette sorte."
Cela signifie qu'il va pilonner sur les thèses scientifiques de l'ouvrage !!!
"Dans une optique matérialiste la dialectique naturelle peut être une authentique dialectique de la nature : voilà qui dit l’extrême nouveauté de l’entreprise engelsienne. Pensée comme une explication conceptuelle de rapports et procès inhérents au dynamisme des choses mêmes une telle dialectique se libère entièrement de l'hypothèque théologique qui pesait sur elle dans la philosophie hégélienne de la nature. Mais ce qui s'éclaire d'un côté ne s'obscurcit-il pas dans la même mesure de l’autre ? "
Voilà technique stalinienne typique : il revendique l'héritage.... pour signaler les déficiences.... et amener le lecteur à RECUSER tout l'aspect scientifique de l'héritage !
"Dès lors en effet que la rationalité dialectique n'est plus considérée comme une trace de l'Idée dans les choses, quels peuvent bien être sa provenance et son statut ?"
N'importe quel gamin de 8 ans en 2050 qui lira cette "question" donnera la réponse instantanément : "DANS LA REALITE ELLE-MEME".
Mais l'âne Séve, positiviste honteux et anti-matérialiste inavoué ne peut pas comprendre.
Ni la réponse. Ni la question.
"Dans leur apparente simplicité, les textes d’Engels n'offrent pas réponse univoque à cette question cruciale. A première lecture, sa thèse semble être la suivante : la science s'étant émancipée de toute philosophie « séparée » prétendant se placer « au dessus d'elle » note 8, il ne subsiste « à l'état indépendant » que la « science des lois générales » note 9 de toute « connexion », tout « mouvement », tout « développement » note 10 – termes passablement différents sur lesquels on reviendra -, lois valables à la fois pour la nature, la société et la pensée et par lesquelles sont en sommes énoncées des propriétés universelles de l’être. note 11. "
C'est exactement ce que j'ai développé comme thèses philosophiques dans tous mes textes. Lire par exemple

VENDREDI 15 AVRIL 2011


MARDI 18 FÉVRIER 2014

01°
Les lois de base sont communes
L'univers est formé uniquement d'atomos et de vide
Les lois régissant les mouvements des atomos forment la Mécanique de base et sont le socle de la totalité des lois des 2 domaines philosophique et des 3 domaines scientifiques
Aucune loi ne peut être contradictoire avec la Mécanique de base
C'est le processus de transformation quantité-qualité qui fait apparaître le phénomène de la grumélation et des nouveaux types de groupements d'atomos.
Les lois sont groupées en deux domaines conceptuels : la philosophie et les sciences.
La philosophie est le domaine conceptuel qui étudie les lois communes aux trois sciences.
Elle comporte la gnoséologie et la matériologie.
L'auto-programmation algorithmique que beaucoup de charlatans rhéteurs placent dans le domaine de la philosophie relève en réalité d'un sous-domaine de la psychologie.
A l'exception du strict débat sur le déterminisme (qu'ils appellent débat sur la liberté des humains) et qui relève d'un point de vue gnoséologique quant à la question de l’enchaînement des causalités.
Les 3 domaines scientifiques portent sur trois niveaux de grumélation. Chaque niveau est évidemment l'étude de la grumélation des entités des niveaux inférieurs. Il ne peut être contradictoire avec les lois des niveaux inférieurs de grumélation.
La gnoséologie a pour domaine l'étude de ce qui peut être connu.
A l'exception des lois générales régissant du domaine de la matériologie.
La matériologie a pour objet la découverte des lois régissant aussi bien la physique, la biologie que l'humanologie.
A l'exception de l'étude des règles régissant ces règles
La physique a pour objet la découverte des lois régissant les entités de base et des grumélations les plus simples : atomos, photons, électrons, atomes, planètes, étoiles, galaxies, amis etc.
A l'exception des grumélations vivantes.

"Conception de la dialectique qu'il faut bien dire insoutenable. "

LUCIEN SEVE, ENNEMI DE ENGELS ET DE MARX

En somme il est un adversaire de la thèse fondamentale de Engels.... et de Marx.
Que ne prévient-il pas le lecteur dès le départ !
"Certes, il est des énoncés scientifiques de très vaste portée objective, quoique non sans rivages comme y prétend la dialectique engelsienne, tels le principal newtonien d’égalité entre action et réaction ou le principe moindre action de Maupertuis. Mais pour reconnaître validité scientifique à de tels énoncés, il est impératif que puissent être précisés en toute rigueur le sens de ce qu'ils affirment et les conditions de leur validation expérimentale y compris quantitative. "
C'est précisément ce que les vrais philosophes ont commencé à faire : QUANTIFIER LES THESES PHILOSOPHIQUES.
Par exemple, j'avais, en 1996, commencé à étudier le POINT D'INFLEXION de la COURBE DIALECTIQUE que j'avais conceptualisée comme un lieu fondamental d'étude du CONCEPT DE TRANSFORMATION QUANTITÉ QUALITÉ.
Que se passait-il à cet endroit - à cet instant - dans le processus de croissance ?
Quelle était l'état de l'apparition d'une NOUVELLE QUALITÉ au moment du POINT D'INFLEXION du processus de CROISSANCE de l'ANCIENNE QUALITÉ ?
Mais ces travaux, ils ont été détruits dans la poubelle de Eudes quand le camarade de Sève m'a transformé en SDF ! Pour me faire taire !
"Rien de tel ne saurait à l'évidence être attendu de philosophèmes portant sur des notions d'aussi abstraite généralité que le passage de la quantité à la qualité, l’interpénétration des contraires ou le développement par négation de la négation. "
Un éclat de rire à une telle stupidité ! Telle est la seule réponse !!!

"QUE LA NATURE PROCEDE PAR SAUTS N'EST
 PAS PLUS UNE LOI QUE L'ASSERTION CONTRAIRE" (L. Sève)

"La plus longue des listes d'exemples les illustrant est intrinsèquement inapte à leur conférer la moindre certitude : que la nature procède par sauts n'est pas plus une loi que l'assertion contraire. »"
Le pauvre type avance un credo ici sans apporter la moindre preuve de ses sottises....
Où l'imbécile Sève a-t-il vu une seule fois dans la nature un phénomène d'accumulation quantitative ne débouchant JAMAIS sur l'apparition d'une nouvelle qualité.
Sa vie propre d'idéologue stalino-capitalo-esclavagiste est une accumulation quantitative de sottises débouchant sur l'écroulement du mur de ses protecteurs de la STASI....
Et demain sur l'effondrement de Bolloré et de la bourgeoisie esclavagiste – protecteur et financier second de Lucien Sève !
Quant à une nature qui ne serait pas faite d’accélérations et de ralentissements, de grumélations et de dislocations..... COMBIEN DE DONNÉES CHIFFRÉES faudrait-il lui balancer à la figure pour qu'il en admette l'existence ?
Tout matérialiste sait, dès le plus jeune âge, que ce sont ces accélérations et ces ralentissements qui sont la cause et la modalité d'existence de la totalité des particules et des corps vivants.


Lucien Sève aura été un escroc toute sa vie.
Escroc au service de Staline, escroc au service de Bolloré et de la bourgeoisie esclavagiste comme les sont les escrocs du PCF corrompus par ELF (Total).

ANTI SEVE N°2

LUNDI 28 AVRIL 2014

par Yanick Toutain




Le débat universitaire fonctionne comme l'enseignement primaire sous Vincent Peillon :
« Tu ne répètes à personne que je tape mes élèves et je ne vais dire à personne que tu arrives dans ta classe les mains dans les poches, que tu te vantes depuis des années de ne rien savoir des programmes officiels, je ne dirai à personne que tu te vantes de ne jamais faire de fiches de préparation.... »

OMERTA RÉCIPROQUE

Le fonctionnement universitaire entre physiciens et philosophes fonctionne sur le même modèle :
Le philosophe chuchote sans le dire
 « Je ne vais pas aller raconter que la gnoséologie des relativistes est totalement stupide et masque un solipsisme honteux , je ne vais pas aller raconter aux profanes que le refus de la simultanéité est basé sur un refus (positiviste) de l'existence d'une réalité objective au-delà de nos sens »....
et en échange, les physiciens garderont le silence sur l'absurdité d'une prétendue philosophie universitaire qui ne fait jamais aucune expérience, qui ne propose jamais de protocoles expérimentaux pour vérifier telle ou telle thèse...
Mais l'omerta réciproque doit aussi avoir des mercenaires annexes. Des suppôts de la violence à l'école et de l'obscurantisme positiviste.
On a donc XavierBertrand – suppôt honteux de la violence contre les enfants - qui vient se porter en première ligne pour (subtilement, le croit-il) venir devant les médias dénigrer Edwige Antier, sa camarade de parti UMP et député à l'époque pour refuser la loi d'interdiction de toutes violences à enfants.
Comme mercenaires annexes de la censure obscurantiste, on a donc des défenseurs officiels du solipsisme honteux – qu'il soit sous la forme positiviste ou idéaliste.

LUCIEN SÈVE, L'INFILTRE, LE SNIPER ANTI-MARXISTE
DANS LES RANGS DE LA RÉBELLION

Mais le complément idéal, c'est l'infiltré. Le prétendu ennemi des coups mais qui sabote la campagne. Ou le prétendu marxiste, mais qui passe son temps à insulter Engels en le traitant de tous les noms : Lucien Sève, l'homme qui traite Engels d'« amateur ».
Un mercenaire professionnel, un spécialiste de l'obscurantisme antimatérialiste, Lucien Sève, vient donc se poster comme sniper pour dézinguer tous les rebelles tentant de revenir à Newton, Lénine ou même Engels.

UNE RECTRICE POSITIVISTE RELATIVISTE OBSCURANTISTE POUR PROTÉGER LES ENSEIGNANTS AGRESSEURS D'ENFANTS

Le fait que le réseau OMERTA76 soit placé sous la direction d'une rectrice positiviste anti-matérialiste ne surprendra que les naïfs. Le lien entre l'imposture relativiste, entre ces escrocs qui vivent sur le dos des peuples et la perpétuation d'un système bourgeois-esclavagiste n'est pas un hasard. Il est le fonctionnement ordinaire du système. Les rhéteurs envahirent Athènes, les imposteurs pseudo-philosophes envahirent Rome. Il ne fallait pas que la science gnoségologique de Puthagoras vienne perturber la vie quotidienne de l'esclavagiste. Il ne fallait pas que la matériologie dialectique ne vienne enseigner que la transformation quantité-qualité était la cause de la révolte de Spartakos. Il ne fallait pas que les concepts philosophiques ne viennent à devenir des armes intellectuelles dans les cerveaux des esclaves et de ceux prêts à les aider.

SCIENCE VERITABLE OU IDEOLOGIE CAMOUFLEE

Quand l'OTAN se mit à infiltrer les mathématiciens dans les années 70, au point de déclencher une contre-campagne hostile à ces militaristes (CF L'ouvrage 10-18 donnant les détails de l'infiltration et de la résistance) ce n'était pas principalement dans le but de recruter des spécialistes de la cryptographie, c'était principalement afin de construire des bastions pro-Guerre au Vietnam au sein des universités, des guérites contre-révolutionnaires.
Si un spécialiste d'intelligence artificielle a pu balancer sa démission un jour, c'est que l'infiltration militariste au Havre était parvenue à un tel stade qu'il ne voulait plus, de près ou de loin, cautionner les manipulations fascistes en cours et à venir.

« NE DIS RIEN ET NOUS TE PROTEGERONS »

« Ne dis rien sur moi » dit l'enseignant cogneur de l'école Valmy.
« Ne dis rien sur moi » répond le directeur Clabaut, « ….ne va pas répéter que je me vante de ne plus connaître les programmes officiels depuis des années ».
« Nous vous protégeons tous les deux » vient dire l'adjointe Béaur venue de Rouen missionnée par son chef le directeur OMERTA76 Philippe Carrière.
Nous vous protégeons tous les 4 répond la rectrice relativiste obscurantiste positiviste solipsiste Claudine Schmidt Lainé !

Violences à enfants dans les
écoles de Seine-Maritime !
Obscurantisme à l'université
de Rouen et du Havre !

Pour la dernière, pas une voix s'est élevée parmi les enseignants pour demander la suspension immédiate de leurs collègues du primaires agresseurs d'enfants.
Pire encore, malgré plusieurs distributions de tracts à l'université du Havre, pas une seule voix ne s'est élevée parmi les enseignants pour protester contre la répression fasciste diffamatoire délirante organisée par OMERTA76 contre les témoins, contre la Juste Julie Amadis réprimée par le réseau Carrière-Tillmann-Schmidt-Lainé-Deplanque-Basely pour avoir témoigné de violences en 2008. Un réseau qui menace, harcèle, diffame, sanctionne impitoyablement depuis septembre 2013 celle qui refuse de se plier à leur exigence d'omerta absolue en faveur des enseignants agresseurs d'enfants.
Bolloré peut continuer à diriger la France en sous main et à envoyer – avec ses mercenaires de la DGSE et juges voyous, les opposants honnêtes dormir dans les rues.... en attendant qu'ils crèvent.
Bolloré et la bancocratie peuvent préparer le fascisme généralisé en France pour perpétuer l'esclavage des Africains.


COMPLEMENT: UN CHERCHEUR ANTI-OTAN

Alexandre Grothendieck (Wikipédia)

Écologiste radical

Un voyage au Viêt Nam en 1967, le printemps de Prague et Mai 68 le poussent vers les milieux contestataires jusqu'à ce qu'il démissionne de l'IHÉS en 1970, protestant contre le financement partiel de l'institut par le ministère de la Défense.
À la suite de sa démission, il fonde avec Pierre Samuel et Claude Chevalley le groupe écologiste et politiqueSurvivre et vivre dans le but de propager ses idées antimilitaristes et écologistes.
Grothendieck obtient un poste de professeur associé au Collège de France où, plutôt que d’enseigner les mathématiques – ce qu’on attend de lui – il dispense un cours intitulé « Faut-il continuer la recherche scientifique ? ». Son affectation n’est pas renouvelée : « une majorité de professeurs du Collège de France a voté contre, une première dans l’histoire de la vénérable institution8 ».

ANTI SEVE N°3


VENDREDI 2 MAI 2014

par Yanick Toutain
26/4/2014
« Nombre d'écrivains qui se réclament du marxisme
 ont entrepris parmi nous, cette année,
une véritable campagne contre la philosophie marxiste.
 En moins de six mois, quatre livres ont paru,
consacrés surtout, presque entièrement,
 à des attaques contre le matérialisme dialectique.
(...)  Toutes ces personnes ne peuvent ignorer que
Marx et Engels qualifièrent maintes fois leurs
conceptions philosophiques de matérialisme dialectique.
Toutes ces personnes, qui se sont unies
— malgré les divergences accusées de leurs opinions politiques —
 dans leur hostilité envers le matérialisme dialectique,
se prétendent cependant des marxistes en philosophie !»
Lénine 1908 (première préface de Matérialisme et empiriocriticisme)
r


LIRE AUSSI

LUNDI 7 FÉVRIER 2011

MARDI 8 FÉVRIER 2011


Une étude critique (matérialiste) de "La Relativité" de Albert Einstein. Cet ouvrage est une escroquerie, rédigé par un charlatan dépourvu de cohérence et de pertinence. Un salmigondis antimatérialiste contre Isaac Newton, Friedrich Engels et VI. Lénine.



Ayant cessé de croire en l'imposture relativiste en 1999, il m'était apparu ahurissant de ne pas avoir trouvé des alliés ayant effectué avant moi ce passage à l'hérésie.
Dès le jour où je cessai de croire en Einstein – cela se produisit tout à coup, il y a 15 ans, à cause de ma compréhension de l'absurdité de sa fonction gamma – je m'attendais à trouver de nombreux alliés, moins stupides que moi, moins naïfs, qui ne se seraient pas laissé embrouillé le cerveau avec la rhétorique mensongère des relativistes antimatérialistes.
Mais, en 15 ans, je n'en trouvai pas un seul !
Pas un seul !
Où étaient donc les matérialistes ayant compris que le prétendu ralentissement du temps n'était qu'un trucage médiatique basé sur le prétendu protocole imaginaire des « Jumeaux de Langevin » - dans lequel le temps objectif du voyageur ralentissait effectivement ?
Où étaient les matérialistes ayant compris que ce temps présenté par eux comme « objectif » et qui ralentissait était d'autant plus absurde que les thèses réelles de Einstein non seulement portaient sur la perception de ce temps par un observateur, mais encore en niant la possibilité de l'existence d'un temps en soi ?
Où étaient les matérialistes ayant compris que cette « logique » contenue dans les thèses de Langevin était incohérente par rapport à leur gnoséologie de base – positiviste ?



Ma stupéfaction de ne pas trouver des alliés vrais matérialistes et donc anti-relativistes s'accentua encore quand je découvris que le "Matérialisme et empiriocriticisme" de VI Lénine, publié en 1908 contenait une gnoséologie très précise et très claire allant totalement à l'encontre des prétentions des charlatans positivistes.
Non seulement ils sont totalement démontés comme imposteurs mais, de surcroît, les maîtres à penser de Einstein, les escrocs imbéciles Henri Poincaré et Mach sont nommément critiqués et leur argumentaire positiviste est totalement décortiqué.
Il aurait donc suffit à un lecteur attentif d'appliquer aux thèses de Einstein les critiques énoncées par Lénine aux thèses de Poincaré pour en comprendre l'absurdité totale.
Pourquoi ce travail n'avait-il pas été fait ?

Une stupéfaction supplémentaire apparut encore en découvrant, encore plus tard, le « De Gravitatione » du jeune Isaac Newton. A 23 ans, il démontait toutes les vitesses relatives de René Descartes en faisant comprendre aux lecteurs que celles-ci ne pouvaient avoir d'existence réelle qu'en admettant leur caractère relatif..... à une unique vitesse absolue.
Dans ses 4 premières thèses, Newton fondait la physique en s'appuyant sur l'héritage des matérialistes grecs : Espace objectif (absolu), lieux objectifs, temps objectif, déplacements objectifs d'un lieu objectif à un autre lieu objectif. Et donc vitesses objectives.
C'est à 23 ans, en 1665, que Newton avait défini le socle des Scholies, elles-mêmes le socle gnoséologico-physico-scientifique de ses Principes Mathématiques de Philosophie Naturelle.


Ce socle gnoséologico-physico-scientifique permettait de définir Isaac Newton comme un matérialiste. Indépendamment d'une croyance réaffirmée ailleurs en un Dieu (non trinitaire).


Où étaient donc les matérialistes luttant pour l'héritage scientifique de Newton, pour son héritage gnoséologico-physico-scientifique (caractère objectif des déplacements et des vitesses) ?
Je ne les ai pas trouvés. Depuis 15 ans.

Il y avait un autre mystère : comment les prétendus admirateurs de VI Lénine pouvaient-ils bien persister à ne pas comprendre que « Matérialisme et empiriocriticisme » était un outil de fossoyeur pour mettre au tombeau définitivement les deux impostures du 20° siècle : celle de 1905 et celle de 1927 ? Comment les lecteurs intelligents pouvaient-ils ne pas comprendre que la relativité et la mécanique quantique étaient déjà démontées par Lénine sans même qu'il ait eu besoin de lire les textes de Einstein, de Bohr ou d'Heisenberg ?


J'obtins une partie de la réponse sur le site de débat de feue la LCR. Un site qui, par ruse, se prétendait indépendant de cette organisation. Mais qui en présenta toutes les caractéristiques : Défense par les gérants d'une politique réformiste, coupable tolérance pour les terroristes et leurs crimes – apologie de l'assassinat des paysans « déserteurs » par les staliniens des FARC - , censure stalino-fasciste contre les véritables révolutionnaires – en particulier contre le courant égalitariste.
Mais, surtout, alignant totalement des prises de position sur les idéologues staliniens du PCF.
Cela, je le découvris peu à peu.


Quand on défend le matérialisme sur revolution.celeonet, le positiviste LCR crie « Lyssenko » et stoppe le débat en déposant des images d'ambulances, d’hôpitaux psychiatriques et de monstres....
Ce n'est pas une image.... C'est la description fidèle de ce qui s'est passé sur ce site celonet.
Il doit bien exister des copies complètes de ces débats ahurissants avec l'iconographie complète de ces fous furieux positivistes honteux.
Un seul d'entre eux tenta d'argumenter. Momentanément. Et sans s'opposer à la censure totale du débat qui fut l'argument massue.
Je lui dois de m'avoir orienté sur des pistes que j'avais méconnues : Les débats en Russie pré-stalinienne et stalinienne. Les débats avec Deborine entre autres .
L'abandon du matérialisme ne s'était pas fait sans douleur.
Une revue sur Internet avait republié en français de passionnants débats de cette époque.

VENDREDI 3 JUILLET 2009


extrait
« Les 'théoriciens' continuaient à se battre contre les 'méthodologues'. Au printemps 1926, à l'Institut de philosophie scientifique de la RANION, le camarade German donna une conférence sur la philosophie d'Henri Bergson et son concept du temps[13]. La discussion déserta évidemment très vite le sujet de la conférence et se prolongea pendant deux mois en réunions hebdomadaires de quatre heures chaque fois. Elle opposa A. M. Deborin et son groupe à A.K Timiriazev et le sien; on procéda à l'examen de la dialectique et du rapport des sciences naturelles au marxisme.
A.M. Timiriazev trouve dans les textes, surtout celui d'Engels, La dialectique de la nature, paru en russe en 1924, la légitimation à intervenir sans façon contre les développements conceptuels récents de sa discipline: théorie de la relativité, théorie des électrons etc.. Les déboriniens ont une vue, pour ainsi dire, plus large des choses: ils font appel à une pensée extérieure au travail scientifique proprement dit, une dialectique qui permette une conceptualisation propre à la discipline, que le marxisme encadrerait par une sorte de 'metadiscours'. Leurs adversaires constatent alors la contradiction entre le 'matérialisme' solide des sciences exactes et la 'métaphysique' d'une réflexion 'autonome' qui se veut davantage matérialiste.
Les déboriniens se considéraient comme les seuls dialecticiens et dénonçaient les autres comme 'mécanistes'. Mais les différences ne s'arrêtaient pas là.... » (KS 1994 Aleph99 t4a3.html)

On pouvait voir plusieurs étapes successives dans lesquelles l'imbécile dictateur formois Joseph Djougachvili Staline avait balancé par-dessus bord ses alliés de la veille – sans qu'aucun motif scientifique ait pu peser dans aucun de ses choix.
Il est donc urgent de braquer de puissants projecteurs sur le principal fossoyeur du matérialisme, le stalinien Sève. Le mercenaire de Staline et de Bolloré.
Au moment où le renversement de l'Etat voyou bourgeois-esclavagiste, il faut démonter tous les trucages de son principal sniper infiltré – le pourvoyeur de prêt-à-porter idéologique et rhétorique de tous les renégats.




ANTI-SEVE N°4

VENDREDI 2 MAI 2014


Yanick Toutain 
26/4/2014

Chacune des attaques de Lucien Sève contre le matérialisme, que ce soit contre sa gnoséologie ou contre sa matériologie cache en fait une attaque du PCF contre la société française
Ces attaques étaient dans le passé au service de la bureaucratie stalino-fasciste d'URSS. Elles sont maintenant au service de la bourgeoisie esclavagiste et de la bancocratie et visent à prolonger l'agonie de cet Etat bourgeois criminel bourreau de l'Afrique et des peuples sous spoliation.

Les attaques de Lucien Sève visent à anéantir tout possibilité de construction d'un front philosophique contre ses maîtres et corrupteurs. Il est un agent mercenaire du front idéologique de la bancocratie. Un ennemi des peuples.

Pour prendre un exemple de ses aveux les plus nets de ce type d'attaque, on va examiner un passage de son ouvrage « Structuralisme et dialectique » (Messidor Editions Sociales 1984)

« C'est tout aussi manifeste dans le domaine philosophique, où l'effort a consisté depuis plus de quinze ans à élaborer, entre autres, une dialectique des transitions graduelles et des transformations qualitatives partielles où ne s'émoussent en rien cependant l'acuité des antagonismes ni la radicalité des changements. C'est éclatant en matière politique, toute l'avancée stratégique du Parti Communiste français ayant précisément consisté à récuser l'identification française traditionnelle de la révolution à un « grand soir » pour la penser comme processus pacifique et démocratique continu lutte de classe réalisant pas à pas les transformations qualitatives nécessaires. »


ATTAQUES CONTRE LES TROIS LOIS
DE LA DIALECTIQUE DE ENGELS

[Pour télécharger Dialectique de la Nature de Engels cliquer sur le lien]
Dans le passage ci-dessus, Lucien Sève trace lui-même, le lien qui relie ses attaques à répétition contre le caractère scientifique de la matériologie et en l'occurrence contre les trois lois de la dialectique de Engels.
Son projet est d'écarter toute possibilité de construction d'une contre-offensive basée sur le terrain philosophique. Sève est à la fois un sniper s'infiltrant à l'intérieur des rangs de la révolisation pour canarder les véritables scientifiques et à la fois un « maître es sabotage » formant des générations d'idéologues saboteurs – tels les imbéciles hurleurs « Lyssenko » « Lyssenko » dont j'avais croisé les crachats sur le site Revolution Celeonet.
Tout scientifique qui tente, depuis plus de 50 ans, de réactualiser (ou même simplement de protéger) les acquisg noséologiques ou matériologiques (les trois lois de la dialectique de Engels-Hegel) aura subi le feu nourri de l'imposteur Lucien Sève ou d'un de ses élèves es-sabotage.
Je mesure aujourd'hui l'ampleur du travail de désintégration de cet imbécile ignare. Je relevais, il y a quelque jours, ses citations présentant Engels comme un « amateur ». Lui, Sève, mérite nettement le terme de « professionnel de la contre-révolution ».
Il n'est pas un amateur dans son activité d'un demi-siècle au service des pillards de l'Indochine, de l'Algérie, de l'Afrique : son militantisme contre-révolutionnaire anti-scientifique est probablement la cause principale de l'originalité extraordinaire de mes travaux, recherches et découvertes néo-newtonistes depuis 15 ans.
Mon mérite est inversement proportionnel à l'efficacité de son travail de destructeur de la pensée : sans un Lucien Sève, nombreux sont les chercheurs qui auraient pu, avant moi, comprendre ce qu'était réellement la gnoséologie de Lénine et de Engels, comprendre l'incompatibilité totale du matérialisme avec le solipsisme honteux qu'est, en réalité, l'imposture de la Relativité restreinte et de la Relativité générale.






COMPLEMENTS



Ce texte comme tous les autres contient implicitement la caractérisation du PCF comme parti formois-bourgeois. C'est-à-dire un dire un parti appuyé sur une fraction de la formoisie française et agissant – de 1927 à 1991 dans l'intérêt de la bureaucratie formoise stalino-fasciste d'URSS. Tout en protégeant le statut de cette classe à l'intérieur des frontières françaises par la défense de l’État bourgeois. Un Etat bourgeois néo-esclavagiste pratiquant la division par 20 des revenus de ses esclaves coloniaux.
On a vu dans le passé des désaccords importants entre la bureaucratie formoise d'URSS et la bourgeoisie esclavagiste française amener le PCF a se proclamer défenseur des peuples coloniaux.
On le voit actuellement en Afrique où le PCF se précipite sur tous les mouvements de rébellion pour s'en porter solidaire..... dans le but d'empêcher toute véritable révolution néosankariste chassant définitivement les spoliateurs hors du continent.
Mais cette « défense » fut un simulacre momentané qui n'avait d'aucune façon mis en péril les intérêts coloniaux : le vote des pouvoirs spéciaux (fascistes) à Guy Mollet ne furent pas une bavure momentanée mais le cœur de la stratégie du PCF.
Wikipédia Guy Mollet Confronté, lors d'une visite à Alger le 6 février 1956, à l'hostilité violente (jets de légumes, cris, menaces de mort explicites) de la population d'origine européenne (appelée journée des tomates), puis à l'impossibilité de réunir une majorité parlementaire sur une ligne libérale en Algérie, il s'engage dans une politique répressive et refuse toute solution négociée avant la conclusion d'un cessez-le-feu. Le 12 mars 1956, il demande et obtient le vote des pouvoirs spéciaux incluant notamment la création d'une procédure de justice militaire de "traduction directe" sans instruction3, la légalisation des camps d'internement créés en 19554 et l'attribution aux militaires des pouvoirs de police5. Pour certains historiens6 et hommes politiques7, le vote des pouvoirs spéciaux marque la responsabilité politique de la guerre dans la mesure où il confère d'importants pouvoirs à l'armée. Guy Mollet double en six mois les effectifs militaires déployés sur place en envoyant le contingent. Il doit renoncer à nommer Georges Catroux ministre résidant en Algérie. Il propose à Pierre Mendès France, puis à Gaston Defferre d'exercer cette fonction, mais ceux-ci refusent. Il désigne donc Robert Lacoste.

Le refus de ce parti de crier « Victoire pour le FNL » pendant la guerre impérialiste contre la Vietnam pour le remplacer par « Paix au Vietnam » était, là encore, l'aveu de son acceptation de la spoliation des peuples de Terre du Sud : Il ne fallait pas éduquer la jeunesse de France à la nécessité d'abattre l'Etat impérialiste mais simplement négocier des marges de manœuvres permettant un néo-colonialisme débonnaire et pacifié.